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Des Raptors au visage différent au match numéro 4

Lori Ewing, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MILWAUKEE — Kyle Lowry n’a presque pas dormi. DeMar DeRozan se remet encore difficilement de ne pas avoir réussi un panier pour une première fois en carrière en séries.

Les Raptors de Toronto ont pris part à un entraînement, vendredi, sur le parquet hostile du Bradley Center. Quelques heures plus tôt, ils s’étaient fait servir une des pires corrections de leur histoire lors des éliminatoires. Un revers de 104-77.

Un message ressortait du lot, celui de laisser exprimer cette colère lors du quatrième affrontement contre les Bucks de Milwaukee, samedi.

DeRozan, qui a maintenu une moyenne de 27,3 points par match cette saison, la meilleure de sa carrière, a inscrit seulement huit points lors du troisième match de cette série. Ils sont tous survenus lors de lancers francs.

«J’en ai fait une affaire personnelle, a affirmé DeRozan. Ce ne sera pas le même résultat samedi. Il y a une partie de moi qui veut rebondir, surtout parce que j’ai le sentiment que j’ai laissé tomber mon équipe. Tous les joueurs pensent la même chose d’eux-mêmes. Notre équipe sera bien différente samedi.»

À l’aube de la quatrième partie de cette série, la troupe de Dwane Casey tire de l’arrière 2-1 contre les Bucks. Dans toute leur histoire, les Raptors montrent une fiche de 4-6 lors du match numéro quatre et ils ont souvent eu de la difficulté à l’étranger lors du tournoi printanier.

«Nous devons nous servir de ça comme motivation, a mentionné DeRozan. C’est embarrassant de perdre de cette façon, surtout en séries. C’est gênant de jouer de cette façon dans les deux zones. C’est à nous de mieux sortir et égaler la série.»

Devant une foule bruyante à Milwaukee ayant fait passer le Air Canada Centre pour une bibliothèque, les Raptors ont eu l’air déboussolés du début à la fin contre les Bucks, qui comptent dans leur formation partante les recrues Thon Maker, qui évoluait au secondaire en Ontario l’année dernière, et Malcolm Brogdon.

«Je suis un jeune entraîneur, alors nous sommes tous au même niveau d’expérience, a fait savoir le pilote des Bucks, Jason Kidd. Thon et Malcolm pensent qu’ils peuvent faire le boulot et ils l’ont montré pendant toute la saison. C’est très plaisant de voir ces deux jeunes aller.»

C’est plaisant, sauf pour les Raptors.

La formation torontoise a tenu une longue séance de visionnement et ils ont notamment étudié les failles de la première demie. Les joueurs étaient très concentrés, a insisté Casey.

«C’est toujours plus facile d’avoir l’attention des joueurs quand l’équipe aussi mal qu’elle l’a fait jeudi soir, a-t-il observé. Nous n’avons pas joué un bon match et nous n’avons pas dirigé un bon match. C’est la faute de tout le monde.»

Les Raptors ne peuvent se permettre d’être trop confortables. En fait, ils ont déjà vécu une situation semblable auparavant.

«La série contre les Pacers d’Indiana ou celle contre le Heat de Miami, a dit Casey, faisant référence aux séries de 2016. Pendant chaque série, nous nous étions placés dans cette position. Nous sommes au pied du mur et nous sommes les seuls à pouvoir nous en sortir.»

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