Soutenez

Karlsson pourrait être encore plus dominant

Lisa Wallace, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

OTTAWA — Erik Karlsson a été le meilleur joueur des Sénateurs d’Ottawa lors de la série de première ronde contre les Bruins de Boston et ce même s’il a joué en dépit de deux fractures de stress au talon gauche.

Si le capitaine des Sénateurs a été si bon même blessé, on peut se demander le niveau de jeu qu’il peut atteindre lorsqu’il est en santé. Les Sénateurs vont le découvrir lors de leur série demi-finale d’association contre les Rangers de New York à compter de jeudi au Centre Canadian Tire.

Malgré ses blessures, Karlsson a été le meneur pour le temps d’utilisation en première ronde des éliminatoires, avec une moyenne de 30:23. Il occupe le troisième rang des marqueurs des Sénateurs et vient en tête des défenseurs avec six mentions d’aide. Même s’il n’est pas rétabli à 100 pour cent, le talon de Karlsson a pris du mieux au fur et à mesure que la série progressait.

«Il joue de façon formidable, il fait ce que Erik Karlsson doit faire et ça signifie à l’occasion prendre le contrôle du match, a déclaré Marc Methot, son partenaire à la ligne bleue. Excellent sous pression, il est capable d’effectuer une bonne passe ou de marquer un but opportun lorsqu’il le faut. C’est un grand leader, il est très compétitif et ça se voit actuellement dans son jeu et sa détermination.

«Ça montre à quel point il veut gagner. On ne dira jamais assez de bien de lui.»

Bien que les blessures soient habituellement cachées pendant les séries éliminatoires, Karlsson en a surpris plusieurs, y compris son directeur-général, lorsqu’il a révélé sa blessure après la conclusion de la série.

«J’étais fatigué de parler de ça et c’est quelque chose qui ne va probablement plus avoir d’incidence, a soutenu Karlsson. Et je ne suis pas trop pour les secrets.»

Les Bruins ne sont pas parvenus à contenir Karlsson et il est certain que les Rangers feront tout leur possible pour le contrer. Mais le joueur de 26 ans a affirmé qu’il était fin prêt à toute cette attention.

«C’est le moment de l’année où tout le monde termine ses mises en échec et démontre beaucoup d’acharnement à chaque présence. C’est la raison pour laquelle nous nous échinons toute l’année et ça vient avec, ce n’est rien de nouveau. C’est un aspect avec lequel vous devez composer et auquel nous sommes préparés.»

Karlsson va affronter son compatriote suédois et bon ami Henrik Lundqvist. Le gardien des Rangers s’est montré solide au premier tour des séries éliminatoires contre le Canadien et Karlsson a confié que la clé du succès sera de frustrer Lundqvist.

«Nous allons devoir lui rendre la vie difficile. S’il voit la rondelle, il va faire la plupart des arrêts. Nous allons lui compliquer la vie en créant beaucoup de circulation et en dirigeant de nombreux tirs. Plus nous effectuons de tirs et plus nous aurons d’occasions de marquer.»

Ce sera la deuxième confrontation en séries éliminatoires entre les Sénateurs et les Rangers. Les deux équipes se sont affrontées en 2012 et les Rangers ont remporté la série en sept matchs. Peu de joueurs sont encore avec l’une ou l’autre des deux formations, mais Karlsson, qui était de la partie, affirme qu’il aborde la série avec des sentiments différents.

«Je pense que c’est le cas pour tout le monde cette année, ç’a été un long processus pour arriver là où nous en sommes aujourd’hui et je pense que nous avons travaillé très fort et nous avons encore beaucoup à faire. Nous nous attendions à gagner la première série et nous nous attendons à gagner celle-ci aussi.»

Les Sénateurs présentent une fiche de 2-1-0 contre les Rangers cette saison. Si l’entraîneur Guy Boucher des Sénateurs a bien aimé ce qu’il a vu de son équipe contre les Bruins en première ronde, il est conscient que ses joueurs devront faire encore mieux pour avoir une chance de battre les Rangers.

«Nous voulions continuer à nous améliorer et c’était notre devise depuis le premier jour. Et c’est notre devise en séries éliminatoires, nous améliorer à chaque jour et, maintenant que nous avons gagné cette série, nous avons appris certaines choses. Mais nous devons encore nous améliorer parce que nous avons maintenant affaire à une équipe qui a beaucoup de profondeur. Quand je regarde la composition des Rangers, il n’y a pas de réelles failles dans leur jeu, il n’y a pas de réelles faiblesses.

«Ce sera un test encore plus grand.»

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.