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L’attaque des Sénateurs doit déranger Lundqvist

NEW YORK — Causer plus de ravages, voilà la solution proposée par le défenseur Dion Phaneuf pour relancer l’attaque des Sénateurs d’Ottawa en prévision du cinquième match de leur série demi-finale contre les Rangers de New York, samedi après-midi.

«Nous devons trouver un moyen pour en faire beaucoup plus autour de leur filet», a souligné Phaneuf, vendredi, avant que l’équipe ne s’envole vers Ottawa.

Après des victoires lors des deux premières rencontres de la série, devant leurs partisans, les Sénateurs ont perdu les deux suivantes au Madison Square Garden et ont été dominés 8-2.

À l’exception de Jean-Gabriel Pageau, qui a inscrit cinq des dix buts des Sénateurs depuis le début de la série, les hommes de Guy Boucher ont eu de la difficulté à déjouer la vigilance de Henrik Lundqvist.

Au fil des quatre premiers duels, Lundqvist a bloqué 117 des 127 tirs qu’il a reçus, pour une moyenne d’efficacité de ,921. En dix matchs éliminatoires en 2017, le vétéran suédois n’a concédé que 21 buts sur 333 tirs.

«Leur gardien joue bien, a constaté Phaneuf. Comme tout au cours de la saison et tout au cours de sa carrière. Avec lui — comme avec tous les meilleurs gardiens de la ligue — vous devez générer de la circulation devant lui. Il semble que nous ayons eu des chances (de marquer), mais pas de secondes opportunités. Nous sommes efficaces devant le filet quand nous provoquons des deuxièmes chances, voilons la vue du gardien ou faisons dévier des rondelles.»

Et ce ne sont pas uniquement les attaquants des Sénateurs qui doivent être plus actifs, a ajouté Phaneuf.

«Nous, les défenseurs, devons parvenir à diriger des rondelles au filet. Beaucoup trop de nos tirs sont bloqués en défensive. Il faut leur rendre hommage, ils bloquent beaucoup de tirs. Ils excellent à ce chapitre. Mais nous devons faire en sorte que nos tirs se rendent davantage à son filet, augmenter la circulation et exploiter les retours de lancers. Nous sommes capables de marquer mais nous devons faire mieux.»

De son côté, Guy Boucher s’est attardé à la structure défensive employée par les Rangers pour expliquer le peu d’attaque générée par les Sénateurs.

«Ils ont bien joué défensivement. Leurs joueurs effectuaient leurs replis. Ils ont respecté notre vitesse et éliminé nos poussées à deux contre un et nos échappées. Nous devons générer plus d’attaque à partir d’aucun espace. Mais les séries éliminatoires, c’est un jeu où il n’y a pas d’espace.»

En comparaison, les Rangers ont obtenu l’apport offensif de huit joueurs différents depuis le début de la série. Oscar Lindberg, qui pivote le quatrième trio, domine son équipe avec trois buts, tous marqués lors des deux matchs à New York. Brady Skjei, Chris Kreider et Michael Grabner ont touché la cible deux fois chacun.

Ryan McDonagh, Derek Stepan, Mats Zuccarello et Nick Holden ont inscrit un but chacun.

«Il faut quatre trios qui peuvent jouer, a rappelé l’entraîneur-chef Alain Vigneault après le quatrième match. Si vous espérez gagner, il vous faut la contribution de toute l’équipe.»

Absent en troisième période du quatrième match, le défenseur et capitaine des Sénateurs Erik Karlsson demeure un cas incertain, bien que Boucher ait laissé sous-entendre qu’il sera à son poste.

Boucher a par ailleurs confirmé que Craig Anderson sera de retour devant le filet des Sénateurs, après avoir laissé sa place à Mike Condon en troisième période jeudi soir.

Comme Phaneuf, Boucher veut voir plus d’action autour du filet de Lundqvist.

«C’est difficile de toucher le filet, a admis Boucher. Plus difficile, je crois, que contre n’importe quel rival cette saison parce qu’ils sont très dévoués et très bons dans l’art de bloquer des tirs. Il n’y a pas de doute que c’est notre principal obstacle.»

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