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Les Penguins se débrouillent bien sans Letang

Jonas Siegel, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

PITTSBURGH — Les Penguins de Pittsburgh n’ont pas trouvé facile d’être privés de Kristopher Letang dans leur quête d’une deuxième coupe Stanley de suite.

Le défenseur de premier plan étant blessé, ils ont quand même réussi à prendre les devants 2-0 en finale, contre les Predators de Nashville.

«C’est impossible qu’un seul gars le remplace, a dit Justin Schultz avant le début de la finale. Il est l’un des meilleurs défenseurs de la ligue.»

Les Penguins ont annoncé une semaine avant les séries que Letang allait devoir être opéré au cou, ce qui mettait fin à sa campagne. Ce jour-là, l’athlète de 30 ans a prédit que le club allait bien se débrouiller: les Penguins avaient déjà surmonté des blessures à des joueurs importants, et ils peuvent encore compter sur Sidney Crosby.

«Vous avez tous constaté la façon d’être de Sidney Crosby, ce qu’il veut accomplir», a dit Letang, plus tôt cette semaine.

Letang a pris part à 41 matches cette saison, inscrivant cinq buts et 34 points. Il a déjà été finaliste pour le trophée Norris.

«C’est fou à quel point il a du talent, a dit Schultz. Vous ne le réalisez pas à moins de faire partie de son équipe et de le voir en action à chaque match.»

Peu excellent autant que Letang à sortir vite la rondelle de sa zone pour aider l’attaque. En son absence, Brian Dumoulin et Ron Hainsey ont bien fait jusqu’ici contre Nashville, bien que c’était plus pénible au deuxième tour, contre Washington.

Les Penguins sont à mi-chemin de l’objectif grâce à leur attaque redoutable en séries: Evgeni Malkin domine avec 26 points, suivi de Crosby (22), Phil Kessel (20) et Jake Guentzel (19), le meilleur buteur avec 12 filets.

Leur rafale de six buts en 7:29, répartie en deux matches, a fait la différence à ce point-ci des confrontations.

Pittsburgh a divisé les minutes équitablement en l’absence de Letang, qui passait en moyenne près de 29 minutes sur la glace lors des séries de 2016. Dumoulin a obtenu environ 22 minutes de temps de jeu, avec Ian Cole en queue de peloton à 19 minutes, plus ou moins.

Schultz joue un plus grand rôle en avantage numérique, cumulant 11 points, tandis que Dumoulin et Olli Maatta ont été plus sollicités à court d’un homme.

Letang demeure une présence autour de l’équipe – après les deux victoires face aux Predators, il jasait avec ses coéquipiers dans le vestiaire. Et de la galerie de presse, il a développé un flair pour identifier les tendances de l’adversaire, en désavantage numérique, notamment.

«Je suis très heureux pour les gars, a dit Letang. C’est plaisant de les voir rendus à cette étape-là, avec l’enjeu aussi grand.»

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