Soutenez

Stroll réalise une première en 11 ans

Williams Formula One driver Lance Stroll, from Canada, gives an interview during a media availability Tuesday, June 6, 2017 in Montreal. Stroll will drive in the Canadian Grand Prix at the Circuit Gilles Villeneuve Sunday, June 11, 2017.THE CANADIAN PRESS/Ryan Remiorz Photo: Ryan Remiorz/La Presse canadienne
Alexandre Geoffrion-McInnis - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Lance Stroll deviendra ce week-end le premier pilote canadien à participer au Grand Prix du Canada depuis Jacques Villeneuve en 2006.

Avant de songer à devenir le premier représentant de l’unifolié à l’emporter au Canada depuis Gilles Villeneuve en 1978, la recrue de 18 ans aura toutefois un objectif bien plus modeste: inscrire un premier point de classement.

Pour y parvenir, il devra terminer au minimum 10e, dimanche. Le meilleur résultat de Stroll, qui a abdiqué quatre fois en six courses jusqu’ici cette saison, est une 11 place à Sotchi, en Russie, en avril. Selon le principal intéressé, une partie de ses résultats est attribuable à la malchance.

«Un peu, notamment en Chine et au Bahreïn, où je me suis fait pousser, a-t-il dit. Puis il y a eu mes ennuis de freins en Australie et à Monaco, où je crois que nous aurions pu marquer des points. Mais j’ai aussi connu des moments positifs: j’ai participé à Q-3 en Chine et j’ai fini 11e en Russie. Il faut donc essayer d’être positif et continuer de travailler.»

Les particularités du circuit Gilles-Villeneuve, qui est doté de longues lignes droites, seront toutefois favorables aux voitures Williams et à leur moteur Mercedes. D’ailleurs, depuis le début de la campagne, Stroll figure régulièrement parmi les meneurs au chapitre des vitesses de pointe tant en qualifications qu’en course.

Mais comme ç’a souvent été le cas cette année, Stroll devra tout d’abord se familiariser avec le tracé de l’île Notre-Dame, sur lequel il n’a encore jamais couru. Et bien qu’il dise depuis des semaines déjà qu’il a hâte de retourner aux sources et de retrouver ses racines québécoises, le pilote de Mont-Tremblant voudra très certainement éviter d’embrasser une tradition locale — le fameux mur des champions, situé après le dernier virage, tout juste avant le fil d’arrivée.

«C’est sûr que je vais devoir faire attention, surtout au début de la fin de semaine, parce que je dois tester les limites et savoir à quel moment prendre des risques à cet endroit-là», a-t-il conclu.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.