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Oleksiak termine 6e en finale du 100 m style libre

BUDAPEST, Hongrie — La nageuse canadienne Penny Oleksiak n’a pas obtenu une seconde médaille d’or pour accompagner celle remportée aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro en finale du 100 mètres style libre.

L’adolescente a terminé au sixième rang de l’épreuve aux Championnats du monde de natation de Budapest, vendredi, avec un temps de 52,94 secondes.

L’Américaine Simone Manuel, qui avait remporté l’or à égalité avec Oleksiak aux Jeux olympiques, a remporté le titre mondial après avoir réussi un chrono de 52,27 secondes.

La Suédoise Sarah Sjostrom a fini au deuxième rang en 52,31 et la Danoise Pernille Blume a pris la troisième place à 52,69.

«Ç’a été difficile lors des 20 derniers mètres, mais en général ce fut une bonne course, a affirmé Oleksiak. J’ai eu une année difficile alors de venir proche de signer l’un de mes meilleurs temps de la saison, c’était bien.»

L’an dernier, Manuel est devenue la première afro-américaine à remporter une médaille d’or individuelle en natation. La pression qui venait avec le titre de championne olympique n’a toutefois pas semblé la déstabiliser.

«C’est un peu ancré en moi, a expliqué Manuel, qui a dépassé Sjostrom lors du dernier droit. Je veux gagner et je m’entraîne pour ça depuis le tout début.

«C’était beaucoup de pression de savoir que j’étais la médaillée d’or dans cette épreuve. J’étais très nerveuse.»

Manuel a mis la main sur sa troisième médaille d’or de la compétition, ayant remporté deux autres médailles lors des relais plus tôt cette semaine. Elle aura également l’occasion de se démarquer lors de l’épreuve du 50 m style libre.

«Je crois qu’il y a encore place à l’amélioration, ce qui est très excitant», a-t-elle ajouté.

Oleksiak s’est qualifiée pour sa troisième finale individuelle de la semaine au 50 m papillon. Elle a par ailleurs abaissé le record canadien en demi-finale de l’épreuve, affichant un chrono de 25,66 pour prendre le quatrième rang.

«C’était plutôt satisfaisant, a avoué l’athlète vedette qui s’entraîne au Centre de Haute Performance en Ontario. Je crois que je dois me détendre davantage au 50 m papillon. Je prends les autres épreuves très au sérieux et j’ai un plan de match lorsque j’aborde les compétitions, mais celle-ci est différente. C’est littéralement, baisse la tête dans et touche le mur la première.»

Par ailleurs, la championne du monde au 100 m dos Kylie Masse, de Windsor, en Ontario et sa coéquipière Hilary Caldwell, de White Rock, en Colombie-Britannique, se sont qualifiées pour la finale du 200 m dos.

Masse, qui a remporté la médaille d’or à l’épreuve du 100 m plus tôt cette semaine avec un temps record, a amélioré le record canadien avec un temps de 2:05.97. Seule l’Australienne Emily Seebohm, la championne en titre, a été plus rapide (2:05.81).

«J’étais consciente que c’était une course serrée. À un moment, j’ai vu le tableau indicateur. Je savais que ce serait une fin de course difficile, mais j’ai fait de mon mieux pour toucher le mur la plus rapidement possible», a raconté Masse.

Caldwell a pris le huitième rang pour se qualifier.

Kierra Smith s’est hissée au cinquième rang lors de la finale du 200 m brasse.

Le Canada s’est qualifié pour 13 finales et compte parmi ses récoltes deux médailles jusqu’à présent.

«C’est très bon, nous continuons à faire progresser nos nageurs pour qu’ils se qualifient en finale, a mentionné le directeur de la haute performance chez Natation Canada, John Atkinson. C’est le nerf de la guerre présentement lors des divers événements. Nous continuons à travailler les mêmes procédures, nous faisons progresser nos athlètes et lorsqu’ils se rendent en finale, ils ont la possibilité de prendre part à cette course et de voir où ça les mènera.»

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