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Bouchard ressent encore de la nervosité

Melissa Couto, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

TORONTO — La Québécoise Eugenie Bouchard ressent encore la pression à l’aube de son premier match à la Coupe Rogers, même si l’événement féminin ne se déroule pas à Montréal cette année.

Bouchard, originaire de Westmount, reste la joueuse canadienne la mieux classée en simple. Elle s’était hissée au cinquième rang mondial en 2014, mais elle occupe maintenant le 73e échelon.

Et même Toronto n’est pas son domicile, Bouchard est malgré tout nerveuse à l’approche de son duel contre la Croate Donna Vekic, classée 51e, mardi.

«Serena Williams dit qu’elle est encore nerveuse avant ses parties alors je ne crois pas que c’est quelque chose qu’un athlète peut maîtriser, a affirmé Bouchard. Tout repose dans la façon dont tu gères la nervosité pendant un match. C’est une bataille constante. J’ai appris et je suis un peu plus capable de me détacher de ça, mais c’est un processus qui ne s’arrête pas. J’aurai à gérer ça pour le reste de ma carrière.»

Bouchard, qui a été propulsée vers l’élite mondiale lorsqu’elle s’est inclinée en finale de Wimbledon, en 2014, après deux demi-finales en tournoi majeur, n’a pas réussi à atteindre la troisième ronde lors de ses cinq derniers tournois.

Bouchard amorcera son parcours à la Coupe Rogers contre Vekic lors de la séance matinale, mardi, plutôt qu’en soirée.

Vekic s’est qualifiée pour le tableau principal au terme des deux rondes de qualifications. Bouchard a remporté leur seul affrontement, une victoire en trois manches à Shenzhen, en Chine, l’année dernière.

La Canadienne sait toutefois qu’il ne sera pas facile de gagner, mardi.

«C’est une bonne joueuse, a fait savoir Bouchard. J’ai regardé son match contre Johanna Konta à Wimbledon. C’était vraiment bon. Je suis prêt pour notre duel. Je pense que je devrai être agressive et attaquer ses coups.»

Dans un effort de retrouver les succès qu’elle semble avoir perdus lors des trois dernières années, Bouchard s’est entraînée à Las Vegas avec l’ancien numéro un Andre Agassi et l’entraîneur Gil Reyes.

Elle a même disputé un tournoi en avril sur le circuit de l’ITF, un niveau plus bas que le circuit de la WTA, atteignant les quarts de finale avant de s’incliner contre l’Américaine Victoria Duval, classée 896e au monde.

«Cette expérience m’a donné beaucoup d’humilité et m’a ouvert les yeux sur la différence de calibre à ce tournoi, a avoué Bouchard. C’est ce que je voulais faire alors que mon équipe n’était pas en faveur de cette décision. Je suis fière de l’avoir prise.»

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