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L’Impact en quête d’un important gain à l’étranger

Montreal Impact's Ignacio Piatti controls the ball during second half MLS soccer action against Chicago Fire in Montreal, Saturday, September 2, 2017. THE CANADIAN PRESS/Graham Hughes Photo: Graham Hughes/La Presse canadienne
Bill Beacon, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Ça n’a pas été une partie de plaisir à l’étranger pour l’Impact de Montréal cette saison. Les choses devront changer si l’équipe souhaite participer aux séries.

Après une défaite à domicile contre le Toronto FC et le Fire de Chicago, l’Impact disputera cinq de ses huit dernières parties à l’étranger, où il revendique une fiche de 2-5-5. Le tout commence samedi soir, contre le Revolution de la Nouvelle-Angleterre (9-12-5).

C’est un match important pour les deux équipes, alors que l’Impact (10-10-6) se retrouve à égalité au sixième rang et dernier rang donnant accès aux séries dans l’Association Est avec l’Atlanta United. Le Revolution est tout juste derrière, à quatre points.

«Je vois plusieurs ressemblances avec les dernières saisons. Lorsque nous avons eu notre dos contre le mur, nous avons été en mesure de nous en sortir, a indiqué l’entraîneur-chef de l’Impact Mauro Biello, vendredi. C’est très positif. Nous sommes en pleine course et nous devons être meilleurs que les autres formations devant nous.»

Le Revolution n’est pas très bon à l’étranger, n’ayant pas gagné en 13 tentatives cette saison, mais il possède un dossier de 9-2-2 chez lui, au Gillette Stadium. L’équipe vient d’ailleurs d’écraser l’Orlando City SC 4-0.

Kei Kamara, qui a l’habitude de faire mal à l’Impact, a marqué sept buts à ses sept dernières parties tandis que Teal Bunbury a touché la cible six fois à ses huit derniers matchs.

L’Impact revendique toutefois une fiche de 3-2-1 en Nouvelle-Angleterre, et ce, même s’il n’a remporté que 16 de ses 97 matchs à l’étranger depuis qu’il s’est joint à la MLS, en 2012.

«C’est simplement la dynamique de cette ligue. Les équipes ont un avantage à domicile en raison du déplacement, du stade et des partisans, a mentionné Biello. Tout ça entre en ligne de compte. Il y a des formations qui ont eu du succès sur les terrains adverses et nous devons être cette équipe capable de gagner à l’étranger. Nous l’avons fait par le passé et nous devons essayer de le faire dans le dernier droit de la saison.»

Ce ne sera pas facile. Deux des derniers matchs à l’étranger de la saison seront contre le Toronto FC, qui occupe le premier rang de l’Est, et un autre aura lieu contre les Rapids du Colorado, où l’air est plus difficile à respirer en raison de l’altitude. Si l’Impact peut espérer signer une victoire à l’étranger, les meilleures chances sont en Nouvelle-Angleterre et à Atlanta, le 24 septembre. Lors de leur dernière partie à l’étranger, les hommes de Biello ont blanchi l’Union de Philadelphie 3-0.

La défaite de la semaine dernière aux mains du Fire a fait mal, surtout après une contre-performance à domicile contre le TFC. L’Impact semblait avoir le dessus jusqu’à ce que le défenseur Deian Boldor, qui disputait un premier match en MLS, écope un carton rouge fatal.

Boldor remplaçait le défenseur Laurent Ciman, qui portait les couleurs de la Belgique. Le milieu de terrain Blerim Dzemaili manquait à l’appel parce qu’il évoluait avec la Suisse, tandis que Samuel Piette et Anthony Jackson-Hamel représentaient le Canada.

Ils seront tous de retour pour le dernier droit de la saison. Jackson-Hamel devrait d’ailleurs faire partie de la formation partante, en remplacement de Matteo Mancosu, qui s’est blessé à la main lors d’un entraînement en gymnase.

«Il ne reste que huit parties et elles ont toutes une allure de finale pour nous, a déclaré Dzemaili. Nous voulons tout faire pour accéder aux séries. Je sais que ce sera difficile après notre dernier match, mais nous avons toujours une chance et nous allons essayer.»

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