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Des vétérans tentent de se tailler une place

Kyle Cicerella, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

Alors que débutent cette semaine les camps d’entraînement des équipes de la LNH, il n’y a que peu de places à combler dans chaque brigade de 23 joueurs.

À chaque saison, un lot de vétérans vont chercher à prolonger leur carrière, quitte à entamer le camp par la voie d’un essai.

Ils n’ont pas de sécurité d’emploi, seulement la chance de montrer qu’ils ont encore leur place dans la Ligue nationale. Peu y parviennent, et plusieurs devront soupeser s’ils se tournent vers l’Europe, les circuits mineurs ou la retraite.

«Vous ne voulez jamais souhaiter qu’une blessure ouvre la porte mais pour certains de ces gars-là, c’est ce qui doit arriver», confie l’agent Allain Roy, de RSG Sports.

Il décrit les joueurs recevant un essai comme étant une «police d’assurance».

«Il y a très peu de vraies opportunités, selon Roy. Mais je pense que si un gars se présente au camp et fait mieux qu’un jeune joueur, il doit devenir un sujet de conversation.»

Mardi matin, la liste de ceux qui devraient obtenir un essai atteignait une quarantaine de noms.

Parmi ceux-ci Pierre-Alexandre Parenteau, avec Detroit, Éric Gélinas, avec le CH, R.J. Umberger, avec Dallas, Cody Franson, avec Chicago, et Scottie Upshall, avec Vancouver. En 2015, ce dernier a déjà converti un essai avec St. Louis en deux saisons dans l’unifome des Blues, incluant 10 filets en 2016-17.

Pas moins de 21 clubs ont au moins un joueur dans cette situation au camp. Les Kings de Los Angeles en ont cinq, dont Brooks Laich, qui a passé la dernière saison avec les Marlies de Toronto, dans la Ligue américaine.

«Très excité d’être au camp des Kings, a écrit sur Twitter le hockeyeur de 34 ans. Je suis reconnaissant et j’ai hâte de mettre à profit ma préparation estivale.»

La saison dernière, Kris Versteeg s’est rendu au camp des Oilers, mais ce sont les Flames qui lui ont proposé un contrat d’un an dans la LNH.

Versteeg a dû se résigner à empocher moins d’argent (950 000 $), lui qui venait de terminer un contrat de 17,6 M $ sur quatre ans. Il a récolté 15 buts et 37 points en 69 matches, méritant un pacte de 1,75 M $ pour la saison à venir.

Si certains veulent allonger leur carrière, d’autres espèrent ni plus ni moins un retour au jeu, comme Ryan Malone, 37 ans. Il a joué dans la Ligue nationale le plus récemment en 2014-15, avec les Rangers de New York, mais le voilà au camp du Wild du Minnesota.

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