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Dikembe Mutombo de passage à Bishop's

Jean-François Tremblay, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Le basketball de la NBA tel que pratiqué aujourd’hui est fort différent de celui d’antan et si quelqu’un peut le reconnaître, c’est bien un membre du Panthéon.

«Le jeu est devenu un peu trop rapide, affirme Dikembe Mutombo, qui était de passage à l’Université Bishop’s à Lennoxville jeudi, pour un événement ‘NBA Campus Pass’. Les gars prennent beaucoup de tirs à partir de très loin. C’est difficile pour les joueurs comme moi, qui sont reconnus pour leur défense, d’aller contrer quelqu’un à la ligne de trois points.

«Cela dit, j’aime encore beaucoup le basket, continue Mutombo. Ceux qui nous ont précédés, dans les années 1950, ne jouaient pas comme nous dans les années 90. Et en 2017, ç’a encore évolué. C’est pareil dans d’autres domaines: une auto des années 1960 n’était pas bâtie comme celles d’aujourdhui.»

Mutombo a fait partie de huit équipes d’étoiles. Cauchemar des équipes adverses près du panier, il a mené la NBA trois saisons de suite pour les blocs (à partir de 1993-94), puis deux autres saisons d’affilée pour les rebonds défensifs (à compter de 1999-00). Il a fait son entrée au Temple de la renommée en 2015.

Dans les Cantons de l’Est, jeudi, le public avait l’occasion de prendre des photos avec lui et le trophée du championnat de la NBA, ou même de jouer au basket avec le géant congolais de sept pieds deux, un ambassadeur global de la NBA.

«J’adore vraiment ce rôle, mentionne Mutombo, qui a joué pour six clubs, mais surtout avec Denver, Atlanta et Houston, entre 1991 et 2009. Pendant la saison à venir, je prévois aller assister à beaucoup de matches au Canada (des Raptors). Nous sommes très fiers du développement du basket dans votre pays. C’est un sport qui est devenu très populaire ici.

«Je serai souvent à Toronto, dit Mutombo, qui est âgé de 51 ans. Mes deux soeurs y habitent, mes beaux-frères, des nièces et des neveux, mais aussi beaucoup de cousins et de cousines. Quand je suis à Toronto, c’est comme si j’étais chez moi.»

Mutombo entretient un certain espoir quant à l’arrivée un jour d’une équipe de la NBA à Montréal, ou bien d’un retour du circuit à Vancouver.

«Je crois que la population aimerait ça et je me dis, pourquoi pas?, dit Mutombo. Montréal est une belle ville avec beaucoup d’histoire. J’étais ici en 2014, il y avait plus de 20 000 personnes pour un match préparatoire des Raptors. Mais il faudrait tout d’abord un plan réel et concret d’un groupe de gens d’affaires.»

Résident d’Atlanta, il va souvent voir des matches des Hawks, avec qui il a joué pendant plus de quatre saisons, à compter de 1997-98.

«Je ne sais pas quel genre d’équipe ils auront cette année. Nous nous croisons les doigts, dit-il en riant. On verra bien!»

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