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Les joueurs de l'Impact se résignent à leur sort

Alexis Bélanger-Champagne, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — L’un des points tournants de la saison 2016 de l’Impact de Montréal avait été un arrêt du gardien Evan Bush sur un penalty face aux Earthquakes de San Jose, le 28 septembre dernier dans un gain de 3-1.

L’Impact avait ensuite filé jusqu’en finale de l’Association Est, où il s’était finalement incliné face au Toronto FC après une série riche en rebondissements.

Cette fois, le sort de l’Impact en 2017 pourrait bien être associé à un penalty raté — celui d’Ignacio Piatti, samedi, dans une défaite de 3-2 face au Minnesota United.

Piatti aurait pu offrir un coussin de 2-0 à l’Impact dès la 13e minute, mais le gardien Bobby Shuttleworth a réussi l’arrêt. Le Bleu-blanc-noir a ensuite vu les visiteurs prendre l’initiative de la rencontre. Et malgré un regain d’énergie en deuxième demie, les hommes de Mauro Biello n’ont pas été en mesure d’arracher trois points cruciaux à ce stade-ci de la saison contre une équipe qui croupit dans les bas-fonds de l’Association Ouest.

«C’est particulier parce que je me disais que c’était la première fois depuis longtemps que nous profitions d’un peu de chance quand l’arbitre est allé à la reprise pour appeler le penalty, a raconté Bush. Mais finalement, nous n’avons pas pu en profiter. Et c’est un peu comme ça que les choses sont allées cette saison.

«Pendant un moment, nous avons cru avoir le vent dans les voiles, puis nous avons finalement eu le souffle coupé.»

Un mois après avoir signé une quatrième victoire d’affilée pour remonter au-dessus de la ligne rouge, voilà que l’Impact se retrouve au bord du gouffre après avoir encaissé un quatrième revers de suite.

Le Bleu-blanc-noir accuse six points de retard sur les Red Bulls de New York et le sixième et dernier rang donnant accès aux séries. Les Red Bulls (12-10-6) ont fait match nul 0-0 avec l’Union de Philadelphie, dimanche.

Après la défaite face au Minnesota United, samedi, il y a eu quelques débordements, alors que Victor Cabrera et Andrés Romero, notamment, s’en sont pris à des rivaux, visiblement frustrés par la tournure des événements. Le calme était revenu dans le vestiaire, mais le discours des joueurs de l’Impact ressemblait à celui de joueurs résignés à accepter leur sort.

«Il nous reste six matchs et c’est encore mathématiquement possible de se qualifier, a rappelé le milieu de terrain Samuel Piette en s’accrochant à un mince espoir. Ce sera difficile. Mais si nous n’y croyons pas, personne ne va le faire pour nous.»

«Personnellement, je vais approcher les six derniers matchs comme les 28 précédents, a déclaré Bush, un peu plus positif. Nous ne pouvons pas abandonner, ça ne ferait aucun sens. Je veux arriver aux entraînements avec le bon état d’esprit. Personnellement, j’essaie d’être fier du travail que j’accomplis chaque jour et non seulement le samedi lors des matchs.»

La tâche ne sera pas simple pour l’Impact cette semaine, alors qu’il rendra visite au Toronto FC mercredi, puis à l’Atlanta United, dimanche prochain. Le TFC n’a pas perdu en MLS à ses 11 derniers matchs (8-0-3), incluant six victoires à ses six plus récentes sorties. De son côté, l’Atlanta United a encaissé une seule défaite depuis le début du mois de juillet (5-1-4) et il affrontera le Galaxy de Los Angeles en milieu de semaine.

«Nous devons nous présenter mercredi avec l’état d’esprit d’une équipe qui veut casser la séquence de Toronto, a insisté le capitaine de l’Impact, Patrice Bernier. Nous avons besoin d’un résultat qui va nous donner le moindre positif.»

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