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Les Yankees ne sont pas nerveux malgré le retard

NEW YORK — Tirant encore de l’arrière 0-2 dans une série, les jeunes Yankees de New York restent sereins à l’aube du troisième duel contre les Astros de Houston, lors de la série de championnat de l’Américaine.

«Je ne sais pas si c’est une preuve de maturité ou de stupidité», a répondu le lanceur des Yankees CC Sabathia, dimanche.

Âgé de 36 ans, le plus vieux lanceur des Yankees sera au monticule, lundi, et il sera épaulé par de jeunes frappeurs comme Aaron Judge, Gary Sanchez et Greg Bird.

Les Astros, qui sont à deux victoires d’une première participation en Série mondiale depuis 2005, confieront la balle au droitier de 33 ans Charlie Morton, qui a grandi dans le Connecticut et qui était un partisan des Yankees.

Après deux victoires serrées de 2-1 à Houston, les Astros se rendent maintenant au Yankee Stadium, où ceux que l’on surnomme les «Bombardiers du Bronx» ont présenté une fiche de 51-30 cette saison.

Sauf qu’en 2015, lors du match éliminatoire de l’Américaine, les Astros avaient blanchi les Yankees 3-0 dans leur domicile.

«Ce sera la partie la plus importante de ma carrière», a affirmé Morton.

Pendant que Judge, Sanchez et Didi Gregorius n’ont réussi que deux coups sûrs en 22 présences au marbre lors des deux premiers duels de cette série, Jose Altuve et Carlos Correa ont placé huit balles en lieu sûr en 15 apparitions pour les Astros.

Le fait de se rendre dans une série quatre de sept et en série de championnat est nouveau pour plusieurs joueurs des deux formations, mais le gérant des Astros, A.J. Hinch, pense que ses joueurs sont motivés de bien faire les uns pour les autres.

«Peut-être que nous ne ressentons pas l’importance de ces moments parce qu’ils font partie de qui nous sommes», a fait valoir Hinch.

Les Yankees s’inspirent de leur série de sections contre les Indians de Cleveland. Ils avaient effacé un retard de 0-2 contre une équipe qui avaient remporté 102 matchs, un sommet dans l’Américaine. Le gérant des Yankees, Joe Girardi, a expliqué que les séquences de son équipe, bonnes ou mauvaises, ont bâti une confiance.

Les Yankees ont amorcé la saison avec un dossier de 38-23 et ils détenaient une avance de quatre parties en tête de la section Est. Ils ont ensuite perdu 19 de leurs 26 matchs suivants avant de rebondir pour conclure la campagne avec une fiche de 91-71.

«Les joueurs ont commencé à comprendre qu’il faut être résilient dans ce sport, a indiqué Girardi. Il y aura des défaites difficiles à digérer et il faudra retomber sur ses pieds.»

Girardi se souvient également de son expérience avec les Yankees lors des séries de 1996. Lors des deux premiers affrontements de la Série mondiale, ils avaient été dominés 16-1 par les Braves d’Atlanta au chapitre des points. Les Yankees avaient toutefois gagné les quatre rencontres suivantes.

«Il y avait plusieurs jeunes joueurs qui avaient joué des rôles importants. Comme Derek Jeter ou Mariano Rivera, a déclaré Girardi. À l’époque, le message était de remporter une partie et de voir où ça mènerait. C’est le même message que je transmets aujourd’hui.»

Sabathia a montré une fiche de 9-0 et une moyenne de points mérités de 1,71 en 10 départs après une défaite des Yankees cette saison. Il n’avait pas été le lanceur de décision lors des matchs numéro deux et cinq contre les Indians. En raison d’une relève efficace composée d’Aroldis Chapman, Dellin Betances, David Robertson, Chad Green et Tommy Kahnle, Sabathia n’est pas inquiet de se rendre loin lors de son départ.

«Je vais aller au monticule et faire ma petite affaire. Je laisserai les releveurs réparer les pots cassés s’il y a lieu», a dit Sabathia.

Morton s’amène quant à lui après que Dallas Keuchel et Justin Verlander eurent retiré 23 frappeurs des Yankees sur des prises lors des deux premières rencontres.

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