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Maddon rejette les critiques à son endroit

Matt Slocum / The Associated Press Photo: Matt Slocum

CHICAGO — Le gérant Joe Maddon des Cubs de Chicago ne bronche pas malgré les critiques lancées à son endroit parce qu’il n’a pas fait appel à l’as releveur Wade Davis lors du deuxième match de la série de championnat de la Ligue nationale, dimanche, face aux Dodgers de Los Angeles.

Maddon a insisté sur le fait que Davis n’était disponible que pour lancer une manche, et ce dans une situation où il lui était possible de préserver une avance en fin de match.

Il a rejeté les «remises en question» face à cette décision, au lendemain de ce duel qui s’est soldé par une victoire de 4-1 des Dodgers grâce à un circuit de trois points de Justin Turner en fin de neuvième manche.

La longue balle de Turner a permis aux Dodgers de se bâtir une avance de 2-0 dans la série quatre de sept. Le troisième match sera présenté mardi à Chicago. Yu Darvish sera le partant pour les Dodgers tandis que Kyle Hendricks lui donnera la réplique du côté des Cubs.

Selon Maddon, Davis était encore diminué après avoir lancé pendant deux manches et un tiers lors du cinquième et décisif match de la série contre les Nationals de Washington, jeudi dernier.

Maddon ne s’est pas gêné pour critiquer les médias.

«Je ne comprends pas ce qui est difficile à comprendre, a-t-il lancé. Il faut aussi comprendre que ce n’était pas le dernier match de la saison ou même l’avant-dernier match de la saison. Il faut encore gagner huit parties et ces facteurs entrent en ligne de compte. Les réseaux sociaux ne comptent pas non plus. Franchement, en tant que journalistes sportifs, vous devriez vous fier à d’autres choses que Twitter pour écrire vos articles.»

Les Cubs sont placés dans une situation difficile, tirant de l’arrière contre une équipe qui a remporté 104 victoires cette saison, un sommet dans les Majeures. Mais ils ne sont pas effrayés par les remontées, eux qui tiraient de l’arrière 1-3 en Série mondiale avant de vaincre les Indians de Cleveland et gagner leur premier titre depuis 1908.

Les Cubs espèrent que Kris Bryant et Anthony Rizzo retrouveront leur aplomb au marbre alors, car ils n’ont placé qu’une balle en lieu sûr en 14 apparitions dans cette série. Ça ne dérangerait pas non plus Maddon que Javier Baez fasse sentir sa présence à l’attaque. Il a été blanchi en 19 présences à la plaque au cours des présentes séries.

Et les releveurs des Cubs?

Une des forces de l’équipe cette saison, la relève des Cubs montre une piètre moyenne de points mérités de 7,03 depuis le début des séries. Alors que les releveurs éprouvent des ennuis, les décisions de Maddon n’ont pas porté leurs fruits.

La décision d’amener John Lackey en relève, dimanche, a fait tourner les têtes, mais alors qu’il y avait un coureur au deuxième but et deux retraits en neuvième manche, c’est ce que Maddon a fait.

Lançant lors de deux journées de suite pour une première fois en 15 ans de carrière, Lackey a donné un but sur balles à Chris Taylor avant que Turner vienne fermer les livres grâce à une longue balle au champ centre.

Lackey a accordé 36 circuits cette saison, le plus haut total de tous les lanceurs de la Nationale. Davis effectuait quelques lancers dans l’enclos, mais Maddon a indiqué qu’il était probablement en train de «tester son bras» et non de se préparer à entrer dans le match.

«Peu importe ce que les gens disent, Wade ne s’amenait pas dans la partie tant que nous n’avions pas l’avance. Il n’allait pas retirer plus de trois frappeurs. C’est tout», a répondu Maddon.

L’ancien stoppeur des Cubs Aroldis Chapman a critiqué la charge de travail offerte par Maddon lors des trois derniers affrontements de la Série mondiale, en 2016. Cette fois, la relève ne fait tout simplement pas le travail en séries.

Carl Edwards fils et Mike Montgomery ont éprouvé beaucoup d’ennuis pour les Cubs. Davis a également connu sa part de difficultés, lui qui revendique une moyenne de points mérités de 4,15. Il a d’ailleurs permis un grand chelem à Michael A. Taylor lors du quatrième match de la série de sections contre les Nationals.

«Les Nationals, les Dodgers, ils ont une formation profonde, a observé Hendricks. Ils travaillent beaucoup lors de leurs présences au marbre. Notre relève a été solide pendant toute l’année. C’était notre force lors de la première moitié de saison, pendant que les partants connaissaient des ratés.»

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