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Le bon moment d’abandonner

Selon nos sources qui ont accès à l’internet, ça ne va pas très bien pour Canadien. Toutefois, comme ça ne va pas très bien dans le monde non plus, les insuccès de l’équipe ne font pas la une de tous les journaux.

Rarement Canadien est ainsi éclipsé, et c’est peut-être là l’occasion de mettre en branle un vaste chantier de reconstruction. Le gouvernement du Québec a d’ailleurs profité de cette éclipse médiatique pour transformer sa commission sur le racisme systémique en «Forum sur la valorisation de la diversité et la lutte contre la discrimination».

«Faut que tu éclaires mes boussoles…» Yvon Pedneault

De quoi peut-être inspirer Marc Bergevin, qui pourrait lui-même lancer un comité d’action pour la restructuration de la stratégie de repêchage et promouvoir la lutte pour finir dernier une couple d’années. Les amateurs n’y verront que du feu.

Il est clair que cette équipe ne s’en va nulle part. Il est temps de s’inspirer d’une organisation que nous avons toujours admirée : Toronto. Voilà une équipe qui n’a pas eu peur de perdre pendant 60 ans dans l’espoir d’être bonne pendant les 5 prochaines années.

On n’en demande pas tant à Canadien. Liquider Shea Weber, Tomas Plekanec, Carey Price et Jeff Petry. Finir dernier. Repêcher plein de joueurs en première ronde. Être bon dans deux ans. Surtout que dans deux ans, le sauveur Schlemko devrait être de retour au jeu.

L’équipe est déjà incapable de gagner. Les amateurs sont déjà de mauvaise humeur. Il faut profiter de ce momentum pour tout lâcher.

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