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Roberts, de la constance à la barre à L.A.

LOS ANGELES — Fertiles en rebondissements, les deux premières années de Dave Roberts à la barre des Dodgers sont passées très vite.

Son équipe a remporté 195 matches en saison régulière et trois séries, dont une pour le championnat de la Nationale. Il a traversé l’épreuve qu’a été la mort de son père au printemps, déterminé à garder l’équipe orientée vers son objectif, soit les plus grands honneurs.

Et bien qu’il ait joué pendant plus de deux saisons pour les Dodgers, parmi 10 ans dans les majeures, l’ancien d’UCLA se sent encore parfois comme un nouveau venu dans le ‘Dodger Blue’.

«Je pense que j’apprends quelque chose à chaque jour, a dit Roberts. Je deviens plus familier avec les dirigeants, les joueurs, les instructeurs. Je pense que ça m’a aidé à être plus à l’aise, peu importe la situation.

«Je pense que j’adore le baseball, tout simplement, ajoute l’homme de 45 ans. J’aime enseigner. J’aime aider les jeunes joueurs. J’aime beaucoup cet aspect du métier.»

De concert avec l’état-major, Roberts a innové avec de nouvelles façons d’utiliser les lanceurs. Gérant de l’année dans la Nationale en 2016, il a établi un record du baseball majeur avec 606 changements de lanceurs, à sa première année en poste.

Les Dodgers ont atteint la série de championnat de la ligue avant de s’incliner devant les Cubs de Chicago, qui allaient remporter la Série mondiale.

Cette année, les Dodgers ont montré une fiche de 104-58 en saison régulière et de 7-1 en séries, à ce point-ci.

«Il inspire beaucoup de respect car il a joué dans les majeures, mais la chose la plus importante est sa constance, a dit le gaucher Rich Hill. Que nous ayons gagné six matches de suite ou perdu six fois d’affilée, il reste le même. Il essaie toujours de faire en sorte que tout le monde s’améliore. Il ne s’accorde pas de répit et en retour, l’équipe se nourrit de son ardeur au travail. Les résultats se voient quand vous atteignez le point où nous en sommes en octobre.»

Roberts a de grands avantages: la plus grosse masse salariale du baseball, un club plein de talent et des partisans loyaux et bruyants, qui veulent passionnément un championnat.

La pression est toutefois aussi grande: un club absent de la Série mondiale depuis 1988, de gros noms à satisfaire chez les joueurs, ainsi que les attentes liées à une telle masse salariale. Sans oublier des partisans loyaux et bruyants, qui veulent passionnément un championnat.

Roberts essaie de parler à chacun de ses joueurs tous les jours, ne serait-ce qu’un salut. Il se tient au courant de toutes les dynamiques dans le vestiaire. Lors du week-end, il a pris une petite pause chez lui à San Diego, à savourer un bon vin (il est copropriétaire d’un vignoble dans la région, à Cardiff).

Lors du camp d’entraînement cette année, Roberts a perdu son père Waymon, à 68 ans. ‘Marine’ de longue date, il a inculqué à son fils une éthique de travail et des repères de comportement, des notions que Dave veut transmettre à ses deux enfants et à ses joueurs.

Avant le début des séries, Roberts en a «pleuré un bon coup» en pensant à quel point son père, qui était un fervent partisan des Dodgers, aurait été excité de voir l’équipe connaître autant de succès.

«Ce qu’il me dirait? Il aurait son gros manteau bleu des Dodgers. Il me dirait juste à quel point il est fier. Il me dirait de m’amuser, tout simplement.»

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