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Perron et Marchessault aiment Las Vegas

Michel Lamarche, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — David Perron et Jonathan Marchessault admettent sans détour qu’ils plongeaient dans l’inconnu en se joignant aux Golden Knights de Vegas. Quelque quatre mois après leur sélection au repêchage d’expansion, les deux Québécois savourent chaque instant de cette nouvelle expérience.

Marchessault, qui a atteint le plateau des 30 buts la saison dernière avec les Panthers de la Floride, parle comme si c’était le jour et la nuit entre l’ambiance à Sunrise et celle qui se dégage de la nouvelle formation de la LNH.

«Je ne pense pas qu’il y a beaucoup de comparaisons. Si vous allez à un match au T-Mobile Arena, vous allez voir que l’atmosphère est quelque chose de surprenant. À ce niveau, ça se classe probablement parmi les sept ou huit meilleures (villes) dans la ligue», estime Marchessault.

«Honnêtement, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, a-t-il ajouté. Je m’attendais à des partisans qui ne connaissent pas le hockey, mais ils (les dirigeants) font de l’excellent travail pour expliquer le jeu, les dégagements refusés, les hors-jeu et les règlements du genre. La foule embarque vraiment. Dès qu’il y a une chance, ça commence à hurler comme ici. C’est surprenant et c’est le ‘fun’ de faire partie de ça.»

Perron pense que la direction des Golden Knights a donné le ton dès l’ouverture locale, le 10 octobre, avec une cérémonie en hommage aux victimes et aux premiers répondants de la tuerie survenue lors d’un festival de musique country neuf jours plus tôt.

«Ç’a été une cérémonie très spéciale et l’équipe a bien répondu. En première période, on a marqué quatre buts et on a mis la foule de notre côté. Depuis ce temps-là à domicile, ça va super bien», a noté Perron, qui en est à sa cinquième équipe différente depuis son entrée dans la LNH en 2007.

Comme Perron et Marchessault, l’entraîneur-chef Gerard Gallant est emballé par ce qu’il a vu après les sept premiers matchs des Golden Knights devant leurs partisans.

«C’est comme une partie des séries éliminatoires chaque soir. C’est la fête dans les gradins à chaque match. Nous avons joué toutes nos rencontres à guichets fermés. C’est incroyable», a décrit Gallant, qui garde encore aujourd’hui de très beaux souvenirs de ses deux saisons passées avec le Canadien de Montréal entre 2012 et 2014.

Installations de qualité

Perron et Marchessault ne tarissent pas d’éloges sur les installations dans lesquelles l’équipe évolue, autant pour ses matchs que pour ses entraînements, qui ont lieu à Summerlin, à une quinzaine de kilomètres de Las Vegas.

«D’entrer dans un ‘building’ de cette qualité, et c’est la même chose pour le complexe d’entraînement… Ils ont vraiment fait les choses de la bonne façon», a souligné Perron.

«La plupart des joueurs demeurent à Summerlin. C’est tellement beau. C’est simple, familial. L’adaptation pour ma famille a été vraiment facile. Je ne peux demander mieux que de me retrouver dans une organisation qui a du succès, et où on se sent bien», a mentionné Marchessault, de son côté.

Selon ce dernier, la plupart des joueurs des Golden Knights jouent avec un élément de motivation additionnel qui aide peut-être à expliquer leur dossier de 9-4-1 avant le match de mardi au Centre Bell. La chimie entre ces joueurs venus d’un peu partout s’est implantée rapidement, ajoute Marchessault.

«Nous arrivons tous d’une autre équipe qui ne voulait pas nécessairement de nous. En tant que joueur, tu veux toujours trouver une organisation qui veut te garder, et ça te donne un peu plus d’énergie pour vouloir le démontrer. Je pense que tout le monde est content d’être dans une équipe qui a du succès, et qui va probablement vouloir nous garder si on fait bien.»

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