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Médaille d’or pour Laurent Dubreuil

HEERENVEEN, Pays-Bas — Laurent Dubreuil, de Lévis, s’est imposé au second 500 m de la Coupe du monde de patinage de vitesse sur longue piste, samedi.

Il est le quatrième médaillé d’or québécois de l’histoire en Coupe du monde. Sur cette distance, il est le deuxième après Sylvain Bouchard, il y a près de 20 ans.

Gaétan Boucher a récolté deux médailles d’or au 1000 m (1985 et 1986) et Clara Hughes a prévalu deux fois au 3000 m (2002 et 2004) et une au 5000 m (2005), en plus de ses deux victoires à la poursuite par équipe (2004). Bouchard a aussi gagné au 1000 m (1996).

«J’ai un esprit mathématique donc, quand je vois une statistique, je ne l’oublie pas, a dit Dubreuil. Je n’ai même pas été voir après ma victoire parce que je le savais que la dernière fois c’était Sylvain en 1998. Ce n’est pas quelque chose qui me motive, mais quand on regarde les années qui nous séparent, c’est certain que c’est un honneur. Ça me rend un peu sans mots, je ne m’attendais pas à ça.

«Je savais que j’étais capable depuis plusieurs années. Ça me prenait seulement une bonne course et quelques rivaux qui ont de petites défaillances. C’est vraiment un grand moment pour moi et pour le Centre national de patinage de vitesse au Québec.»

Dubreuil a franchi la ligne d’arrivée en 34,80 s, devançant quatre Néerlandais. Jan Smeekens (+0,04 seconde) et Ronald Mulder (+0,05 seconde) ont conclu aux deuxième et troisième places alors que leurs coéquipiers Kai Verbij (+0,06 seconde) et Hein Otterspeer (+0,15 seconde) sont respectivement quatrième et cinquième.

«Tout ce que j’avais moins bien réussi (vendredi), je l’ai corrigé, a fait savoir Dubreuil, troisième du 500 m du groupe B vendredi. J’ai fait un départ de 9,64 s dans les deux cas. Les 31 centièmes de seconde de différence, c’est dans le tour du 500 m. Je savais que j’avais beaucoup plus à offrir.»

Le Saskatchewanais William Dutton (+0,27 seconde) et l’Albertain Gilmore Junior (+0,33 seconde) ont fini aux 12e et 14e rangs.

Dubreuil a franchi une étape de plus dans l’obtention de son billet pour les Jeux olympiques 2018.

« Il faut être dans le top-5 au classement général en plus de gagner au moins une médaille après les quatre premières étapes de la Coupe du monde. Si on m’avait donné l’option de remporter un des deux 500 m à la première Coupe du monde et d’être troisième au classement général après une compétition, c’est sur que j’aurais dit oui. »

Sans rien enlever à sa performance, Dubreuil a fait savoir que son but cette année, c’était les Jeux olympiques et non les Coupes du monde.

«Ceux qui sont sur le podium aux Olympiques sont ceux qui ont gagné un podium dans la saison. C’est bien rare que le 25e, qui a de la difficulté à faire un top-10, gagne les Jeux. Je suis vraiment content d’être à ce niveau à ce moment-ci, mais je peux et je dois aller encore gruger des centièmes. C’est très bon 34,80 s, mais ça ne fait pas un podium à Pyeongchang. Les gars vont être encore plus rapides. J’espère être dans ceux qui seront capables de retrancher et d’arriver là-bas avec des chances de médailles.»

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