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Winston espère finir la saison sur une bonne note

Fred Goodall - The Associated Press

TAMPA, Fla. — Ce serait bien d’offrir de bonnes performances lors des trois prochains matchs, mais Jameis Winston sait qu’il y a une seule façon de faire taire les rumeurs l’impliquant chez les Buccaneers de Tampa Bay.

«Tu gagnes», a déclaré le jeune quart, questionné sans relâche sur sa relation tumultueuse avec l’entraîneur-chef Dirk Koetter ainsi que les ennuis qui ont entraîné de nouveau l’élimination des Bucs (4-9).

«La seule façon de mettre un terme à tout ça, c’est en gagnant. Si tu gagnes, alors la chimie se crée dans le vestiaire, se transpose sur le terrain et nous permet d’aligner des victoires.»

Et ça commence dès lundi soir contre les Falcons d’Atlanta (8-5) — et non la saison prochaine.

Les Bucs termineront leur saison avec trois matchs contre des rivaux de la section Sud de l’Association nationale qui espèrent tous se qualifier pour les éliminatoires. De bonnes performances leur permettraient non seulement de jouer les trouble-fête dans la course aux séries, mais aussi d’envoyer un message fort aux Panthers de la Caroline et aux Saints de La Nouvelle-Orléans.

«Ce n’est pas fini. Tout le monde peut jeter un oeil à la colonne des victoires et celle des défaites. En tant qu’équipe, nous devons nous serrer les coudes et poursuivre la lutte», a dit Winston.

«Nous contrôlons notre destin en ce moment, a ajouté le joueur âgé de 23 ans, et j’aimerais mieux finir la saison avec un neuf plutôt qu’un 12 dans la colonne des défaites.»

Puisque Winston a amassé plus de 4000 verges de gains par la passe pour une deuxième saison consécutive, les Bucs avaient rehaussé leurs attentes pour 2017 après avoir compilé un dossier de 9-7 — une première fiche gagnante pour l’équipe floridienne depuis 2010 — l’an passé. Les blessures, dont une élongation à une épaule qui a contraint Winston à rater presque quatre matchs complets, ont contribué au lent début de saison des Bucs.

Puis, il y a eu le manque de constance, tant en attaque qu’en défensive.

Les nombreux revirements et les mauvaises décisions de Winston ont ralenti sa progression. Et maintenant des rumeurs circulent à propos de sa relation tendue avec Koetter. Le joueur et l’entraîneur nient l’existence des tensions.

Winston croit que ces rumeurs sont attribuables au mauvais rendement de l’équipe.

«Ça me préoccupe que des choses comme celles-là circulent. Mais suis-je surpris? Bien sûr que non. Je ne suis pas surpris parce que quand tu perds, les gens vont toujours tenter d’identifier la source du problème», a dit Winston.

«Attaquer la relation entre un entraîneur-chef et son quart est de toute évidence la meilleure façon de semer la pagaille dans le vestiaire, mais nous ne nous en préoccupons pas», a ajouté Winston. Tous les joueurs dans ce vestiaire appuient l’entraîneur Koetter.»

La façon dont les Bucs négocieront le reste de la campagne pourrait, toutefois, avoir un impact sur la durabilité de la relation entre Koetter et Winston. Ils ont procédé à quatre changements d’entraîneur depuis leur dernière participation aux éliminatoires, en 2007.

Mais ce n’est pas parce qu’ils croupissent en queue de peloton dans la section Sud de la Nationale que les Bucs ne peuvent espérer un changement de cap soudain. Chaque saison depuis l’instauration du nouveau format éliminatoire en 1990, au moins quatre équipes ont participé à la valse d’après-saison après avoir été écartées lors de la campagne précédente.

Et si on tient compte de la conquête du titre de l’Est de la Nationale des Eagles de Philadelphie en 2017, alors un club a remporté à 14 reprises au cours des 15 dernières saisons le titre de sa section après avoir fini dernier lors de la campagne précédente.

Koetter a mentionné que Winston poursuivait «sa progression et sa quête d’expérience» qui est essentielle pour développer un quart élite.

«C’est un sport d’équipe, et notre équipe n’a pas répondu aux attentes cette saison, et la pression devient très forte sur le quart lorsque les choses ne tournent pas rond», a expliqué Koetter.

«Ça prend du temps, a-t-il ajouté. Je crois que Jameis maîtrise très bien certaines choses, et qu’il commet aussi certaines erreurs, comme chacun d’entre nous, et donc nous devons travailler là-dessus pour nous améliorer.»

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