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Les négociations ne stresse pas Hamilton

Daniella Matar - The Associated Press

TURIN, Italie — Lewis Hamilton soutient être «super détendu» malgré les négociations de contrat avec Mercedes et le quadruple champion du monde a laissé entendre qu’il pourrait s’agir de son dernier contrat en tant que pilote de Formule 1.

Hamilton s’apprête à écouler la dernière saison d’un contrat de trois, mais les négociations avec le directeur de l’écurie Mercedes, Toto Wolff, sont déjà en cours.

Le pilote britannique a affirmé le mois dernier qu’il espérait trouver un terrain d’entente avant le début de la nouvelle saison, mais il a reconnu mercredi que c’était peu probable que son sort soit connu avant la première course de la campagne, le 25 mars à Melbourne.

«Nous avons commencé à discuter au cours de l’hiver, puis j’ai mis ça de côté, puis nous avons recommencé à négocier, puis j’ai mis ça de côté. Ce n’est pas vraiment ma priorité présentement», a dit Hamilton lors d’une entrevue avec l’Associated Press.

«Je suis très détendu, je ne ressens pas de pression de la part de l’équipe ou de mon côté. Je veux continuer à faire ce que je fais et je devrai donc signer éventuellement un contrat, mais je ne vais pas le faire parce que des personnes me disent de le faire. Je le ferai quand je serai prêt.»

S’il signe une nouvelle entente avec Mercedes, on s’attend à ce qu’elle soit pour trois autres saisons. Et même s’il soutient pouvoir rester au sommet de son art pour sept autres saisons, le pilote âgé de 33 ans n’est pas certain de poursuivre l’aventure en F1 aussi longtemps.

«Je ne veux pas m’arrêter trop tôt, ça c’est sûr, mais je ne sais pas quand le moment sera le bon, a dit Hamilton. Je pourrais probablement continuer jusqu’à l’âge de 40 ans si je le voulais, mais je ne pense pas le faire.

«Je pourrais rester un an ou deux de plus, mais je ne sais pas si j’aurais le même entrain à l’approche de la saison dans deux ans que l’entrain que je ressens présentement.»

Cette saison, Hamilton tentera de devenir le troisième pilote à gagner plus de quatre titres mondiaux, après Michael Schumacher (sept titres) et Juan Manuel Fangio (cinq). Le Britannique soutient toutefois ne pas avoir pensé à cette situation.

«On me demandait toujours comment j’allais me sentir si je gagnais un troisième titre, puis un quatrième. Vous ne le savez vraiment jamais, a-t-il dit en échappant un rire. C’est comme demander à quelqu’un comment il se sentirait s’il gagnait la loterie. Je suis certain que ce serait de bonnes sensations, mais vous ne pouvez pas vraiment l’anticiper. Probablement que ce serait de bonnes sensations, puis vous seriez envahi par des gens qui voudraient vous voler votre argent!»

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