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L'Impact s'incline 5-3 face au Los Angeles FC

Paul Chiasson / La Presse Canadienne Photo: Paul Chiasson / La Presse Canadienne
Alexis Bélanger-Champagne, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — L’Impact devait retrouver sa forteresse samedi; il s’est plutôt retrouvé dans la maison qui rend fou.

Encore une fois réduite à 10, la formation montréalaise a été incapable de préserver une avance de deux buts en deuxième demie et a encaissé un revers de 5-3 face au Los Angeles FC lors de l’ouverture locale du stade Saputo.

Ignacio Piatti a réussi son premier tour du chapeau en MLS en première demie pour l’Impact (2-5-0), qui a toutefois subi un troisième revers d’affilée.

Laurent Ciman, à son premier match à Montréal depuis l’��change qui l’a envoyé en Californie en décembre dernier, Carlos Vela, Latif Blessing et Benny Feilhaber ont marqué pour le LAFC (4-2-0), qui a aussi profité d’un but contre son camp de Jukka Raitala.

Quatre de ces buts ont été inscrits en deuxième demie, quand l’Impact a été complètement dominé et alors que la formation montréalaise était privée du défenseur Victor Cabrera, renvoyé au vestiaire par l’arbitre Allen Chapman à la 31e minute.

«Je suis assez déçu de mener 3-1 à la mi-temps, et même à 11 contre 10, de prendre quatre buts en deuxième période, c’est trop, a dit l’entraîneur-chef de l’Impact, Rémi Garde. On a fait beaucoup trop d’erreurs.

«On doit progresser, avoir une envie, une détermination plus grande pour protéger notre but. D’avoir encaissé quatre buts, je suis choqué par certaines attitudes.»

Même s’il a accordé cinq buts, le gardien de l’Impact Evan Bush a été souvent spectaculaire et a terminé la partie avec 14 arrêts à sa fiche.

«Il nous a sauvés de suffisamment de situations, et même de trop de situations depuis trois matchs», a affirmé Garde.

Il a fallu seulement attendre deux minutes avant d’avoir un avant-goût de ce qui attendait les 20 302 spectateurs réunis au stade Saputo. Un but de Daniel Lovitz a alors été annulé puisque le latéral gauche de l’Impact était en position de hors-jeu lors de la remise de Saphir Taïder, qui était de retour au jeu après avoir purgé une suspension d’un match pour carton rouge.

Les choses ont déboulé rapidement par la suite.

Piatti a donné les devants 2-0 à l’Impact grâce à des buts à la neuvième et la 16e minute — le deuxième sur un penalty.

Alors que tout semblait bien aller pour l’Impact, Ciman est venu hanter son ancienne formation en y allant d’un coup franc parfait de plus de 30 mètres.

Les choses se sont ensuite compliquées pour l’Impact quand Cabrera a été expulsé pour une faute contre Marco Urena.

Si Bush a stoppé le penalty subséquent et que Piatti a ensuite complété son tour du chapeau avant la fin de la demie, ce fut la fin des réjouissances dans le camp montréalais.

Feilhaber a réduit l’écart à la 52e minute quand l’Impact était coincé dans sa surface de réparation, puis Raitala a envoyé maladroitement le ballon dans son filet cinq minutes plus tard après un corner.

Vela a ensuite donné les devants aux visiteurs sur un autre penalty à la 83e minute, puis Blessing a confirmé le résultat à la 89e minute.

«Nous n’avions pas le droit de perdre ce match, a dit le défenseur de l’Impact Rudy Camacho. À 3-1, nous devions bosser ensemble, mais nous avons plutôt fait l’inverse en deuxième demie et nous avons donné des buts bêtes, évitables. C’est une grosse déception. En plus, c’était devant nos supporters. Nous ne voulions pas leur donner ça, donner cette mauvaise image de nous.»

L’Impact tentera de tourner la page samedi prochain, quand il rendra visite à l’Atlanta United.

Journée parfaite pour Ciman

Si le niveau de décibels était faible dans le vestiaire de l’Impact après la rencontre, Ciman était plus radieux quelques pas plus loin.

Même si le LAFC a cédé à trois reprises devant Piatti, Ciman a reconnu qu’il n’aurait pu demander mieux pour son retour à Montréal.

«Ç’a été une journée parfaite pour moi, a dit le Belge âgé de 32 ans qui a disputé trois saisons avec l’Impact. L’ambiance dès l’échauffement, pendant et après le match — on m’a applaudi en marquant. Ça restera dans mon coeur. Montréal restera dans mon coeur.»

Le dernier but de Ciman en MLS remontait à octobre 2016, en éliminatoires. Il avait souvent pris des coups francs avec le Bleu-blanc-noir, mais personne ne se souvenait en avoir vu un aussi beau de sa part.

«Sur un coup franc comme celui-là, soit il va dans le but, soit il va dans les gradins, a reconnu Ciman.

«Mais le plus important, ce n’était pas de marquer, mais bien de gagner, a-t-il ajouté. Ce fut un match compliqué et nous savions que ce serait difficile. Même si nous n’avons pas fait un si bon match, je remercie mes coéquipiers et on l’a fait. Et je dédie ce but à ma femme et mes enfants.»

Et alors que Ciman peut quitter Montréal avec l’esprit tranquille, les points d’interrogation se multiplient chez l’Impact.

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