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Coupe du monde 2026: la candidature du Maroc scrutée de près

Head of Morocco's Bid Committee Moulay Hafid Elalamy speaks during a press conference to promote Morocco's bid for the 2026 soccer World Cup after the visit of the Task Force in Casablanca, Morocco, Friday April 20, 2018. (AP Photo/Abdeljalil Bounhar) Photo: The Associated Press

La candidature du Maroc pour l’obtention de la Coupe du monde 2026 de football est de nouveau scrutée à la loupe avec l’arrivée d’une autre délégation de la FIFA.

Un précédent groupe de travail avait noté quelques lacunes dans la proposition qui lui a été soumise.

En conclusion de la visite des inspecteurs de la FIFA, la semaine dernière, le comité de candidature avait dû admettre à regret qu’il devait améliorer la qualité de sa proposition soumise à la fédération internationale en mars en raison de ces lacunes.

Cette deuxième inspection — initialement non prévue — au Maroc est une indication du resserrement du processus, promis par la FIFA à la suite de l’attribution en 2010 des tournois de 2018 et 2022 à des nations plus à risques, la Russie et le Qatar.

Il y aura également une surveillance plus accrue du respect des droits de la personne avant le vote du 13 juin prochain, alors que le Maroc sera opposé à la candidature commune des États-Unis, du Mexique et du Canada.

L’Associated Press a révélé la semaine dernière qu’elle n’avait pas inscrit sa loi anti-LGBT dans la section réservée à l’évaluation des risques au sujet des droits de la personne du document de candidature.

«Ce processus implique une évaluation faite par un expert d’une tierce partie qui mettra en lumière la robustesse des droits de la personne des deux candidats», a déclaré à l’Associated Press Rachel Davis, qui siège au comité consultatif des droits de la personne de la FIFA.

«Nous sommes certains que ce processus permettra de dresser un portrait juste sur la situation des droits de la personne des quatre pays impliqués dans les candidatures, et nous fournira une feuille de route pour savoir comment gérer les lacunes rencontrées chez le candidat gagnant, pour permettre à la FIFA de lui remettre ses recommandations.»

Tandis que le Maroc a déclaré qu’il devrait dépenser quelque 16 milliards $ US en infrastructures en vue du tournoi à 48 nations, dont la construction ou la rénovation de 14 stades, la candidature nord-américaine n’a pas à construire de bâtiment spécifiquement pour le Mondial.

La FIFA n’a pas non plus signifié son intention de mener une deuxième inspection aux États-Unis, au Mexique et au Canada, comme elle le fera au Maroc.

«Suite à la visite effectuée au Maroc la semaine dernière, nous avons décidé d’y retourner cette semaine pour compléter l’analyse initiale et pour clarifier quelques aspects de la proposition», a conclu la FIFA.

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