Soutenez

Les épaules de DeRozan à blâmer pour la défaite

Lori Ewing, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

TORONTO — Au lendemain de la défaite des Raptors de Toronto face aux Wizards de Washington lors du quatrième duel de la série entre les deux équipes, DeMar DeRozan portait toujours le blâme.

Même si DeRozan a marqué 35 points, il se reprochait tout de même d’avoir forcé quelques tirs, alors que les Raptors ont laissé filé une avance de huit points, tard dans la rencontre, pour finalement s’incliner 106-98 devant les Wizards. La formation torontoise accueillera les hommes de Scott Brooks mercredi, au Air Canada Centre, alors que la série est égale 2-2.

«J’essaie simplement d’être agressif sur le terrain, a admis DeRozan. C’est juste ce genre de match où tu repenses à ta soirée de travail et que tu souhaites retourner en arrière pour changer quelques tirs. (Dimanche) je me suis senti comme ça.»

L’entraîneur-chef des Raptors, Dwayne Casey, a défendu DeRozan, stipulant que la défaite reposait sur les épaules «de tous les joueurs».

«Le blâme ne revient pas à une seule personne.»

Les Raptors seront de retour au Capital One Arena de Washington pour le sixième affrontement, et, si nécessaire, le septième duel de la série sera présenté à Toronto dimanche.

Après avoir décroché leur premier titre d’Association de l’Est de l’histoire de la concession, les Raptors profiteront de l’avantage du domicile pour toute la durée des séries éliminatoires dans l’Association de l’Est. Ils devront toutefois espérer d’être aussi productifs au Air Canada Centre en séries qu’en saison régulière, où ils n’ont encaissé que sept revers.

«La série est égale 2-2, c’est pourquoi tu disputes une chaude lutte tout au long de la saison, pour obtenir l’avantage du terrain, a expliqué Casey. Il reste maintenant trois matchs et nous en avons deux à la maison. C’est de la façon dont nous devons voir les choses. Il y a plusieurs séries à travers la ligue, il y a les Cavaliers de Cleveland et les Celtics de Boston dans cette situation.»

Les séries entre les Celtics et les Bucks de Milwukee et les Cavaliers contre les Pacers d’Indiana sont toutes les deux égales 2-2.

Les Raptors peuvent également compter sur les statistiques au fil des ans. Depuis que la NBA possède 16 équipes sur son circuit (1984), seulement cinq équipes classées au huitième rang sont parvenues à faire tomber les équipes au sommet lors de la première ronde des séries. Par contre, lors de trois des quatre dernières années, les équipes plus négligées ont poussé les meilleures équipes au sixième match de la série de premier tour. Washington est la quatrième équipe à le faire.

Tout comme Casey l’a fait remarquer depuis le début des affrontements, les Wizards ne sont toutefois pas dans la même situation que les équipes qui sont généralement classées au huitième échelon. Le garde vedette de l’équipe, John Wall, a manqué la moitié de la saison en raison d’une blessure au genou. Il a effectué un retour au jeu quelques semaines avant le début des séries et rien ne semble avoir changé dans son cas.

«De croire que ce sera une série facile, et je l’ai dit avant que ça commence, ce sera une bataille de tous les instants qui se déterminera en sept matchs, comme plusieurs autres séries dans l’Association de l’Est, a stipulé Casey. L’Association de l’Est est très équilibrée, plusieurs équipes sont au même niveau. Si Wall avait disputé 82 matchs avec les Wizards, ils ne seraient certainement pas au huitième rang.»

Néanmoins, Casey a avoué que les Raptors devaient perfectionner quelques aspects de leur jeu, particulièrement les revirements. Ils ont été victimes de 18 d’entre eux dimanche, ce qui a permis aux Wizards d’inscrire 19 points.

«Nous avons eu 10 revirements qui étaient dus aux mauvaises passes», a expliqué Casey.

Après avoir terminé au dernier rang de la ligue l’an dernier au niveau des aides, les Raptors ont grimpé au sixième échelon cette saison.

Casey a relaté que certains de ses joueurs avaient raté quelques opportunités en or de placer quelques tirs, particulièrement tard dans le match, ce qui explique que DeRozan ait dû forcer quelques tirs.

«Laissez-les aller. C.J. Miles, Delon Wright, ils doivent profiter de ces tirs, a décrié Casey. Je m’en fous s’ils ratent six ou sept d’entre eux, mais s’il y a une opportunité pour tirer, ils doivent le faire.»

S’il y avait du positif à retenir de la défaite lors du quatrième affrontement, Casey est d’accord pour dire qu’il a beaucoup aimé le risque avec lequel ses joueurs ont dû composer.

«J’ai bien aimé le combat, a révélé Casey. Je crois que nous avions le bon niveau d’intensité, que nous étions dans un bon état d’esprit pour livrer une chaude lutte et que nous étions très impliqués physiquement.»

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.