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Marc Bergevin doit 
apprendre à chasser

Marc Bergevin Photo: Minas Panagiotakis/Getty Images

La chasse et le repêchage de joueurs dans la Ligne nationale de hockey ont ceci en commun : ce sont deux activités qui ne sont 
pas des sports.

Que celui qui veut me contredire dorme une bonne nuit et se lève tôt, car cela ne consiste qu’à s’asseoir dans une cache et à se lever pour tirer du gun sur la cible de son choix. Rien à voir avec le fait de prendre la rondelle dans sa zone derrière son but, de traverser la patinoire sans faire une seule passe et de la droper top net comme PK Subban sait le faire.

On ne connaît pas les compétences cynégétiques de Marc Bergevin, mais à voir la manière dont il gère son équipe depuis quelques années, on devine qu’elles ne sont pas grandes. On se demande même s’il a un permis de chasse légal.

D’abord, le rare gibier de qualité que lui et son équipe de recruteurs réussissent à capturer, ils ne savent pas l’apprêter. La chaire fraîchement capturée finit alors par goûter la semelle de botte. Pensons à Galchenyuk, repêché au troisième rang en 2012. Même beaucoup de ketchup ne s’avère pas suffisant pour masquer le mauvais goût.

Ensuite, il est vrai que Canadien prélève parfois une bonne bête, mais on ne sait pas si c’est en raison de principes écologistes visant la préservation de la ressource, ils la laissent souvent filer ou la troque contre une qui fait pitié.

La buck fever de Marc
Enfin, force est de constater qu’au fil des années, l’expérience de Marc Bergevin et de son équipe ne semble pas suffisante pour atténuer le syndrome du chasseur débutant ou incompétent : la buck fever.

Il s’agit, par exemple, de mononcle Roger qui va à la chasse avec sa gang de chums et qui, malgré le fait qu’il se soit vanté qu’il carabinerait un original dès qu’il en apercevrait un, fige lorsqu’il aperçoit la bête lumineuse dans son champ de tir.

La fièvre de Marc dure depuis 2012, alors que l’establishment de Canadien a gelé devant le talent de Filip Forsberg, qui était disponible lors de leur troisième choix au total.

Comme à la chasse, Canadien a jadis disposé de droits ancestraux (en 1968 et 1969) lui permettant de repêcher, aux premier et deuxième rangs, les deux meilleurs joueurs francophones disponibles.

Il s’en tira bien en 1969 en repêchant Réjean Houle et Marc Tardif; en 1968, Canadien donna toutefois des signes annonciateurs de son avenir en repêchant le cerbère Michel Plasse (dont le fait d’armes est d’avoir été le premier gardien à scorer un but) et Roger Bélisle, qui joua 0 match dans la LNH. Canadien avait même le troisième choix cette année-là.

Ils ont choisi Jim Pritchard, qui a lui aussi joué 
0 match dans la LNH.

Pour souligner le 50e anniversaire de ce repêchage de marde, on suggère à Canadien de faire cette année un choix de marde lorsqu’il parlera au troisième rang. Pour cela, on a confiance en Marc et en son équipe.

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