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Le Torontois Daniel Nestor n'a pas de regrets

Jason Franson / La Presse Canadienne Photo: Jason Franson / La Presse Canadienne
Gregory Strong, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

Le vétéran Daniel Nestor ne regrette pas sa décision de se retirer du tennis cette année.

Le Torontois de 45 ans, qui a fait part de ses plans l’an dernier, ne connaît pas beaucoup de succès à sa dernière campagne. Les tournois se limitent souvent à de brèves présences, pour celui qui a jadis occupé le sommet de l’ATP en double.

«Principalement, c’est que mon corps ne me permet tout simplement plus de jouer au plus haut niveau, a dit Nestor. Alors la décision est d’autant plus facile.»

Professionnel depuis 1991, Nestor a mérité le total époustouflant de 91 titres, avec 10 séquences comme numéro 1 mondial. Champion du double olympique en 2000, il a signé 1062 victoires, empochant 12,8 M $.

Nestor a remporté trois tournois en 2016, puis il a commencé à glisser au classement. Maintenant 104e au monde, il n’a pas disputé de finale cette année.

La fatigue est parfois en cause, et la chaleur et l’humidité l’affectent plus que dans le passé. La forme est plus difficilement au rendez-vous, a t-il remarqué, ces derniers mois.

«Ce n’est pas comme si j’avais changé quoi que ce soit ou que j’avais arrêté de mettre les efforts, a confié Nestor à La Presse canadienne, à partir de Londres. C’est arrivé au fil du temps, tout simplement. J’aurais voulu le reconnaître plus tôt et avoir agi, peut-être avec un préparateur physique, mais je ne suis pas sûr que ça aurait changé quelque chose.

«Différentes approches m’ont amené du succès dans le passé, mais ça ne suffit plus. Il faut l’accepter, j’imagine. Il arrive un point où certaines choses ne vont plus fonctionner.»

Sa plus récente élimination est survenue mardi avec un compatriote, Denis Shapovalov. Ils ont été vaincus 6-3 et 7-5 par Henri Kontinen et John Peers, aux Championnats Fever-Tree.

Nestor a principalement fait équipe avec Mark Knowles, Nenad Zimonjic et Max Mirnyi. Cette saison, il a eu un différent partenaire à presque chaque tournoi, n’atteignant que cinq fois la deuxième ronde.

Sa routine à l’entraînement et avant les matches est la même, mais son service et ses frappes en fond de terrain ont perdu un peu de leur mordant.

«Je peux encore connaître un gros match à l’occasion, mais je pense qu’il est devenu difficile pour moi de gagner un tournoi, a dit Nestor. Au niveau de la récupération, le volume de matches serait éprouvant.»

Son meilleur résultat cette saison est survenu au début de mai, une présence en demi-finale à Istanbul, avec Jamie Cerretani. Le mois prochain, Nestor espère obtenir un laissez-passer pour jouer à Wimbledon, avec Jurgen Melzer.

Il devrait avoir le Britanno-Colombien Vasek Pospisil comme complice à sa 30e et dernière apparition à la Coupe Rogers, à Toronto (le tournoi sera présenté du 6 au 12 août). Nestor sera intronisé au Temple de la renommée du tennis canadien et fêté lors d’un gala au Roy Thomson Hall, avant la compétition.

On s’attend à ce que Nestor termine sa carrière à l’occasion des matches contre les Néerlandais en Coupe Davis au Ricoh Coliseum, du 14 au 16 septembre.

En 2009, Nestor est devenu le premier joueur, en simple ou en double, à remporter un titre à chacune des quatre étapes du Grand chelem, et à chacun des neuf arrês de la série Masters. Il a soulevé 12 trophées en tournois majeurs et a pris part à six Olympiades.

Son plus récent titre a été acquis en octobre 2016 à Anvers en Belgique, avec Édouard Roger-Vasselin.

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