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EOTTM ajoute deux ceintures à sa collection

Frédéric Daigle, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Eye of the Tiger Management a pu ajouter deux titres à son palmarès, grâce aux victoires d’Erik Bazinyan et de Mathieu Germain au Casino de Montréal, samedi.

Bazinyan (20-0, 15 K.-O.) a d’abord raflé le titre vacant de la North American Boxing Organization (NABO) des super moyens face à David Zegarra (32-3, 20 K.-O.).

La défense déficiente du boxeur de Lima lui a coûté ce combat. Après deux rounds au cours desquels il s’est souvent retrouvé en position vulnérable, Zegarra a été solidement ébranlé par un crochet de gauche à la tempe à la toute fin du troisième round, mais il a pu demeurer sur ses jambes.

Bazinyan, 10e aspirant de la Wolrd Boxing Organization (WBO), a ouvert la machine au quatrième. Il a d’abord ébranlé dans son coin le Péruvien avec une combinaison de crochets. Quelques secondes plus tard, il a envoyé Zegarra au sol à l’aide d’un crochet de gauche.

Zegarra prétendait avoir glissé sur une publicité du canevas et les quelques secondes suivant la fin du compte de huit ont semblé lui donner raison: il a riposté avec de bons crochets au corps qui ont atteint le Montréalais.

Mais ce dernier a rapidement repris le dessus. Il a envoyé son adversaire au tapis pour une deuxième fois avec une combinaison de coups en puissance, qui a fait perdre son protecteur buccal à Zegarra.

Bien que son coin s’apprêtait à le lui redonner, l’arbitre Martin Forest a décidé de stopper le tout à 2:45, une décision qui a déplu au clan péruvien.

Germain (15-0, 8 K.-O.) a ensuite remporté un premier titre mineur, celui nord-américain de l’International Boxing Federation (IBF) des super légers, face à Christian Uruzquieta (17-4-1, 6 K.-O.), dans un combat des plus excitants.

Le Montréalais a servi une leçon de boxe à son adversaire mexicain, qu’il vaincu par décision unanime grâce à des pointages de 98-92, 98-92 et 97-93.

Sauf quelques ratés au cinquième, Germain a contrôlé cet affrontement de bout en bout. Uruzquieta a cherché toute la soirée — en vain — une solution pour la droite du Montréalais, qui a touché la cible à un rythme effarant. Qu’elle soit lancée en direct, en crochet, ou en uppercut, elle a semblé rejoindre le boxeur de Distrito Federal en chaque occasion.

À l’inverse, la défense de Germain a été des plus étanches: la plupart des contre-attaques d’Uruzquieta se sont terminées dans les gants ou les coudes du Montréalais, dont les déplacements ont été impeccables.

Seul bémol: le cinquième round, où Germain a semblé ralentir la cadence, ce qui a soulevé l’ire de son entraîneur, Mike Moffa, qui l’a savonné à son retour dans son coin. Germain est revenu à ses bonnes habitudes dès le round suivant, atteignant solidement Uruzquieta de nombreuses droites, redonnant le sourire à Moffa.

Uruzquieta n’a pas abandonné pour autant. Au septième, il s’est montré plus hargneux, répliquant coup pour coup aux attaques de Germain, l’atteignant solidement en quelques occasions.

Germain a toutefois repris l’initiative dans les trois derniers affrontements, notamment au 10e, signant une victoire sans équivoque.

Beau retour de Maduma

À son premier combat en 20 mois, Ghislain Maduma (19-3, 11 K.-O.) a paru un peu rouillé, mais il a tout de même contrôlé son affrontement contre Jhony Navarette (31-13-2, 13 K.-O.) de bout en bout pour signer une victoire par décision unanime en lever de rideau. Les trois juges lui ont octroyé tous les rounds, pour des cartes de 80-72.

Il s’agissait de la première sortie de Maduma depuis sa défaite par décision unanime contre Ricky Sismundo, en octobre 2016.

Le super-mi-moyen de Saint-Hyacinthe Raphaël Courchesne (4-0, 2 K.-O.) a signé une quatrième victoire consécutive chez les professionnels. Il a vaincu par décision unanime le Mexicain Ernesto Olvera (7-2-1, 2 K.-O.) par des pointages de 40-25 sur les trois cartes. Olvera a visité le tapis au quatrième après avoir essuyé plusieurs coups en puissance tout au long de ce duel.

Vincent Thibault (6-0, 2 K.-O.) a trouvé un adversaire pugnace en Manuel Garcia (15-15-2, 6 K.-O.), le Mexicain ne reculant pas devant les puissants assauts du super-moyen de Charlesbourg. Ce dernier a réussi à envoyer Garcia au tapis au cinquième, mais il a dû livrer les six rounds prévus pour l’emporter par décision unanime, 60-53 sur deux cartes et 59-54 sur l’autre.

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