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Hamilton obtient la pole au GP de G.-B.

Alexandre Geoffrion-McInnis, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Pendant que la plupart des yeux étaient tournés vers le match de l’Angleterre à la Coupe du monde de soccer, le pilote Mercedes Lewis Hamilton voulait s’assurer de souligner, à sa manière, cette journée bien spéciale au pays de l’Union Jack.

Hamilton a ainsi décroché la position de tête en prévision du Grand Prix de Formule 1 de Grande-Bretagne, samedi.

Le Britannique a obtenu la pole après avoir réalisé un record de piste à Silverstone, en complétant le parcours de 5,891 km en une minute et 25,892 secondes. Il a ainsi abaissé sa propre marque de 1:30,621 établie l’an dernier, et signé sa sixième position de tête en carrière devant ses partisans. En s’extirpant de sa voiture, Hamilton s’est agenouillé à côté de sa voiture, visiblement très émotif.

«J’ai tout donné ce que j’avais. C’était tellement serré avec les voitures Ferrari, a déclaré Hamilton. Je suis très reconnaissant envers tous les spectateurs qui m’ont encouragé, je n’aurais pas pu le faire sans vous!»

Si Hamilton remporte une cinquième victoire consécutive à Silverstone dimanche, il s’agira de sa sixième victoire en carrière au Grand Prix de Grande-Bretagne, surpassant ainsi la marque codétenue par Jim Clark et Alain Prost.

Il a devancé le pilote Ferrari Sebastian Vettel, meneur au classement des pilotes par un seul point, par 44 millièmes de seconde, et son coéquipier Kimi Raikkonen par 98 millièmes.

«J’étais content de mon dernier tour lancé, mais on dirait que j’ai perdu beaucoup de temps dans les lignes droites, a mentionné Vettel en entretien d’après-qualifications. Je suis tout de même satisfait de la deuxième place; ça me place en bonne position pour demain.»

L’autre pilote Mercedes, Valtteri Bottas, a commis une légère erreur de pilotage à sa dernière tentative et n’a pu faire mieux que le quatrième chrono, à 0,325 seconde.

Le top-5 a été complété par le pilote Red Bull Max Verstappen, à 0,710 seconde. Tous les autres pilotes ont complété la séance de qualifications à plus d’une seconde de Hamilton.

De mal en pis pour Williams

Le Québécois Lance Stroll a connu une autre séance cauchemardesque, alors qu’il a été victime d’une sortie de piste dans le virage no 6 avant même de pouvoir enregistrer un temps. En conséquence, il partira en 19e place, aux côtés du pilote Toro Rosso Brandon Hartley, impliqué dans un spectaculaire accident pendant la troisième et dernière séance d’essais en matinée.

«Je ne sais pas trop ce qui s’est passé; j’ai fait la même chose depuis le début du week-end, a dit Stroll, perplexe. Je suis entré dans le virage et la voiture a tout simplement décroché de façon très agressive. Nous éprouvons des problèmes de stabilité depuis le début de la saison, ce qui rend la voiture imprévisible, alors il faudra analyser ce qui s’est produit. C’était très décevant, surtout qu’une fois dans le bac à gravier je ne pouvais absolument plus rien faire.»

Ça n’a guère mieux été pour le coéquipier de Stroll, Sergey Sirotkin, qui a lui aussi perdu le contrôle de sa monoplace. Le Russe est tout de même parvenu à quitter le bac à gravier sans dégât, et il a éventuellement signé le 18e temps.

Quelques heures après la séance de qualifications, le directeur technique de Williams, Paddy Lowe, a tenu à souligner que les sorties de piste de Stroll et Sirotkin n’étaient pas attribuables à des erreurs de pilotage, mais à de nouvelles composantes aérodynamiques sur leur voiture.

«Nous sommes confrontés à un phénomène que nous n’avons pas vu de l’année, et même jamais auparavant, a-t-il déclaré. Lorsqu’on active le DRS (système de réduction de la traînée), ça provoque par intermittence une perte complète de la charge aérodynamique au sol, et celle-ci n’est pas récupérée à temps à l’entrée du virage suivant. Dans les deux cas, les voitures sont entrées dans un virage sans aucune charge au sol, ce qui a entraîné des conséquences évidentes.

«Nous devons maintenant comprendre exactement quel changement dans les voitures a provoqué ce phénomène, qui est entièrement lié à l’utilisation du DRS», a conclu Lowe.

Le Grand Prix de Grande-Bretagne est la dernière escale d’une séquence de trois courses en autant de semaines, une première dans l’histoire de la F1.

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