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CIO: Calgary répond à de nombreux critères

Jeff McIntosh / La Presse Canadienne Photo: Jeff McIntosh
Donna Spencer, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

CALGARY — Un dirigeant du Comité international olympique a déclaré aux hommes d’affaires de Calgary que l’organisation des Jeux d’hiver de 2026 représente un risque très modéré.

Christophe Dubi a répondu aux questions à propos des coûts et des attentes du CIO envers une ville-hôte lors d’un événement organisé par la Chambre de commerce de Calgary.

Calgary a organisé les Jeux olympiques d’hiver de 1988, mais les épreuves de ski de fond et de biathlon se sont déroulées à Canmore, en Alberta. La ville n’a pas encore déposé sa candidature pour l’obtention des Jeux d’hiver de 2026.

Pour l’instant, aucun chiffre de circule quant aux coûts d’organisation des JO. Dubi a demandé aux habitants de Calgary d’être patients, car ces chiffres sont présentement analysés par une société de candidature constituée en personne morale dirigée par le magnat de l’immobilier et ex-membre de l’équipe nationale de ski alpin Scott Hutcheson.

«Quand vous analysez un projet comme celui-ci, vous voulez connaître chacun des détails, a admis Dubi. Ça fait partie des attentes, en tant que contribuable.

«Vous voulez tout connaître, dès le départ. En ce moment, beaucoup de personnes sont à la tâche, notamment au sein de la société responsable de la candidature, auprès des institutions locales et parmi les trois paliers gouvernementaux, afin que tous aient les bons chiffres et qu’ils puissent tous prendre une décision éclairée. C’est un processus qui prend du temps.»

Le montant de la facture sera connu avant le mois de septembre. Un plébiscite sur l’enjeu aura aussi lieu plus tard cette année.

Une première évaluation réalisée en juin 2017 a estimé les coûts d’organisation à 4,6 milliards $, dont la moitié serait couverte par les revenus tirés des jeux.

Depuis ce temps, le CIO a accepté de verser à la ville qui sera retenue pour organiser les JO de 2026 un montant de 1,2 milliard $ en argent et services, afin d’absorber les coûts.

Les Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver et Whistler, en Colombie-Britannique, ont coûté environ 7,7 milliards $.

Toutes les études portant sur les retombées d’une candidature olympique feront partie de l’analyse des coûts, a précisé Hutcheson.

«Il est essentiel d’obtenir les bons chiffres, beaucoup plus que de respecter les échéanciers, a-t-il évoqué. Toute entente qui sera conclue, devra avoir été sollicitée. Si nous n’en voulons pas, alors nous ne la conclurons pas.»

La date limite pour déposer une candidature est janvier 2019. Les membres du CIO voteront ensuite pour l’octroi des JO à l’automne 2019.

Des groupes en faveur et contre le dépôt d’une candidature sont en train de se former. Un porte-parole du camp du ‘Non’ a mentionné que l’obtention des JO est l’un des projets les plus risqués qui soient pour une ville.

«Les JO sont un mégaprojet, et c’est un des mégaprojets les plus risqués qui soient pour une ville ou un gouvernement, a évoqué Erin Waite. C’est plus risqué que de s’attaquer à une centrale nucléaire, tout simplement parce que c’est un événement gigantesque.»

Si la Candidature de Calgary est rejetée pour 2026, Dubi a dit «qu’il n’y aura pas de conséquences. Si les habitants refusent de déposer une candidature (pour 2026), alors nous étudierons d’autres dossiers».

Stockholm, en Suède, Sapporo, au Japon, Erzurum, en Turquie, ainsi que la candidature conjointe de Turin et Milan, en Italie, convoitent aussi les JO de 2026.

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