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Maltais se dit prête à connaître du succès

Bill Beacon - La Presse Canadienne

MONTRÉAL – La patineuse de vitesse sur courte piste Valérie Maltais a déclaré qu’elle était plus déterminée que jamais à remporter au moins une médaille lors des prochains Jeux olympiques, après être repartie des Jeux d’hiver de Vancouver en 2012 les mains vides.

Depuis Vancouver, l’athlète de 22 ans est devenue l’une des meilleures patineuses canadiennes sur courte piste, et elle souhaite être encore meilleure lors des Jeux olympiques de Sotchi, en Russie, en 2014.

«Je suis plus concentrée après les Jeux olympiques, a dit Maltais mardi, au centre d’entraînement national situé à l’aréna Maurice-Richard. J’ai vu ce que c’était que d’être au sommet, et donc je voulais être meilleure.

«Aux Olympiques, ce n’était pas la performance de ma vie. J’ai vu ce que je devais faire. Je devais me concentrer et m’entraîner davantage.»

Maltais était âgée de 19 ans aux Jeux de Vancouver lorsqu’elle a abouti en 14e place au 1500m, avant d’être laissée de côté lors du relais féminin.

Elle a observé ses coéquipières, menées par Marianne St-Gelais, filer tout droit vers la médaille d’argent sur leur patinoire, tandis que Charles Hamelin triomphait au 5000m masculin et permettait au Canada de décrocher une autre médaille d’or au relais.

«J’ai transformé cette émotion en motivation», a dit Maltais. «Quand j’ai une journée difficile à l’entraînement, je me souviens toujours de ce qui s’est produit aux Olympiques et ça me redonne l’énergie nécessaire pour compléter l’entraînement.»

Maltais sera la meneuse de l’équipe canadienne qui entamera la portion automnale de la Coupe du monde, qui se mettra en branle du 19 au 21 octobre à Calgary, et qui sera suivie d’une autre compétition à Montréal du 26 au 28 octobre. Les autres étapes de la Coupe du monde auront lieu le 30 novembre au Japon et le 7 décembre à Shanghai.

Elle a été sacrée athlète féminine de l’année par Patinage de vitesse Canada en 2011-12 après avoir terminé deuxième au classement général des Championnats mondiaux à Shanghai. Elle a notamment décroché l’or au 3000m et le bronze au 1000m.

«Elle était très forte», s’est rappelé Yves Hamelin, le directeur du programme canadien. «Avec un peu plus de chance, elle aurait pu être championne du monde.

«Elle a chuté d’elle-même au départ du 500m, alors qu’elle était la plus rapide des rondes préliminaires, et donc c’était impressionnant de la voir. Ses performances continuent de s’améliorer. Elle gagne de l’expérience et de la confiance. Si je me fie à sa préparation, elle sera solide à Sotchi.»

Pour la Coupe du monde, elle sera accompagnée au sein de l’équipe féminine par St-Gelais, de St-Félicien, Marie-Ève Drolet, de Laterrière, Jessica Gregg, d’Edmonton, Jessica Hewitt, de Kamloops, et Caroline Truchon, de Chicoutimi.

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