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Hart incapable d'accepter le 8-1 au Honduras

Lori Ewing - La Presse Canadienne

Peu importe ce que Stephen Hart a apporté au soccer au Canada, selon lui c’est aux amateurs de décider quel sera son héritage.

«Mais ça reviendra toujours au dernier match», a noté Hart.

Une journée après qu’il eut remis sa démission à titre d’entraîneur-chef de la sélection canadienne masculine, Hart a déclaré aux médias que la défaite humiliante de 8-1 encaissée au Honduras et qui a éliminé l’équipe des qualifications pour la Coupe du monde ne lui a pas donné d’autre choix que de quitter.

«Ce n’est pas comme dans une ligue, où tu peux te racheter le samedi suivant, a noté Hart au cours d’une conférence téléphonique, vendredi. Au moment de faire notre entrée sur le terrain avant chaque match, je rappelle toujours aux joueurs que peu importe le résultat, je veux qu’ils quittent le terrain sans que leur dignité ait été atteinte.

«Et ce résultat tout à fait hors-norme était impossible à accepter à mes yeux.»

Hart, 52 ans, s’est forgé une fiche de 20-15-10 lors de différents séjours à la barre de l’équipe canadienne de 2006 à 2012. Cela lui donne le deuxième rang au chapitre des victoires et le premier échelon au niveau du pourcentage de victoires dans la hiérarchie des entraîneurs qui ont dirigé la sélection canadienne au fil des ans.

L’ancien entraîneur national Tony Waiters avait dit à Hart, lorsqu’il a été embauché, qu’il «aurait besoin de beaucoup de chance».

«Ce jour-là ça n’a pas été le cas, et je suis désolé pour cela», a affirmé Hart.

Hart a appelé le président de l’Association canadienne de soccer Victor Montagliani, jeudi, pour lui faire part de sa décision. Il a dit croire que l’ACS n’avait pas l’intention de demander sa tête dans l’immédiat.

«Honnêtement, j’avais juste le sentiment que la meilleure chose à faire était de quitter», a dit Hart, avec de la tristesse dans la voix.

Quelques jours après le désastre, Hart n’était pas encore en mesure d’expliquer les raisons qui ont mené à ce manque criant d’effort alors qu’il s’agissait du match le plus important en 15 ans pour le Canada.

«J’ai regardé le match une autre fois et il y a eu une série de choses qui se sont succédées. Je ne peux vous en dire plus», a déclaré Hart.

«Mis à part s’accorder une période de 10 jours pour s’acclimater, il n’y a pas grand-chose que nous aurions pu faire de différent, a ajouté Hart. Au niveau de la sélection des joueurs non plus. Un joueur au lieu d’un autre, ça n’aurait fait aucune différence.»

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