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Younger affamé de succès contre Montréal

TORONTO – Jordan Younger a déjà pu savourer le succès en éliminatoires contre les Alouettes de Montréal, remportant la coupe Grey en 2004.

Le parcours du demi de sûreté face à ce club a toutefois été marqué par d’amères déceptions. Younger espère bien que cela changera ce dimanche, quand les Argonauts de Toronto affronteront les Alouettes au Stade olympique, en finale de l’Est.

«J’ai eu la chance de gagner la coupe Grey à ma première saison dans la ligue et j’ai fait l’erreur de penser que ce serait toujours comme ça, a dit Younger après la séance d’entraînement des siens au Rogers Centre, mardi. Ça fait huit longues années que je me suis rendu jusqu’au grand match, et je suis reconnaissant d’avoir la chance d’y retourner. Je ne veux pas rater cette occasion.»

Comme recrue, Younger a aidé les Argos à l’emporter 26-18 en finale de l’Est à Montréal, avant de battre la C.-B. 27-19 lors du match de la coupe Grey, à Ottawa.

Depuis ce temps, par contre, les Alouettes ont frustré Younger avec des gains éliminatoires en 2005, 2006, 2008 et 2010.

«Je sais qu’ils seront prêts, a dit Younger. Une semaine de préparation de plus, ça donne du coffre à vos adversaires. Ils sont les meilleurs et si nous voulons prétendre à ce titre, il nous faut les battre. Ce ne sera pas facile, mais vous voulez le mériter de toute façon.»

Les Alouettes (11-7), qui ont fini premiers dans l’Est, accueillent la finale de section pour la quatrième fois en cinq ans. Ils tentent d’accéder au match de la coupe Grey pour la neuvième fois en 13 ans.

Un gain de Toronto leur donnerait toutefois l’avantage du terrain pour le 100e match de championnat de la ligue, le 25 novembre au Rogers Centre.

Les Argos (9-9) ont fini deuxièmes dans l’Est, puis ils ont éliminé Edmonton avec un gain de 42-26 à domicile, dimanche dernier.

Plus de 42 000 billets ont déjà été vendus pour le match de dimanche à Montréal. Il y a avait plus de 51 000 spectateurs en finale de l’Est en 2004, et Younger a hâte de se retrouver à nouveau en terrain hostile.

«Je veux que la foule soit impliquée… c’est ce qui rend les choses spéciales, a t-il dit. Je me rappelle qu’en 2004 c’était comme sortir d’une boîte de nuit, mes oreilles résonnaient deux heures après le match. J’aime me retrouver dans le rôle de l’ennemi dans un autre stade.»

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