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Pacioretty se plaît dans sa nouvelle vie

Fred Chartrand / La Presse Canadienne Photo: Fred Chartrand / La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Les joueurs de la LNH affrontent régulièrement leurs anciennes équipes, mais l’entraîneur-chef des Golden Knights de Vegas, Gerard Gallant, a reconnu que le retour de Max Pacioretty à Montréal était particulièrement spécial.

«C’est un autre niveau, a dit Gallant, samedi, après l’entraînement matinal de sa troupe. Max a joué ici pendant longtemps et nous sommes très excités pour lui.»

Pacioretty a admis qu’il en était à sa première visite à vie dans le vestiaire des visiteurs du Centre Bell, malgré ses 10 saisons avec le Canadien. Il a toutefois tourné la page sur la transaction annoncée un peu après 1h du matin le 10 septembre dernier.

«Le plus difficile a été l’attente pendant l’été, ne pas avoir de réponses pour ma famille, a noté Pacioretty. Il y a beaucoup d’éléments qui entrent en ligne de compte pour rendre votre famille à l’aise. Là, mon troisième garçon a été accepté dans une école. Nous avons acheté une maison, nous avons vendu notre ancienne maison. Nous avons trouvé un médecin pour ma femme qui est enceinte. Et honnêtement, c’est elle qui a fait tout ce travail pour que je puisse me concentrer sur le hockey.

«La transition est probablement plus facile pour un gars âgé de 20 ans et qui est célibataire. Mais je me considère chanceux de m’être retrouvé à Vegas, là où ils avaient les ressources pour nous aider. J’ai été accueilli à bras ouverts et ç’a rendu la transition plus facile. Ma famille est très heureuse là-bas.»

Les Golden Knights profitaient d’une journée de congé vendredi à Montréal, après avoir défait les Sénateurs d’Ottawa 5-3, jeudi. Pacioretty en a profité pour retrouver ses amis montréalais, mais n’a pas vu d’anciens coéquipiers.

«J’ai toujours eu une excellente relation avec la ville et les partisans, a rappelé l’ancien capitaine du Tricolore. Je l’ai vu (vendredi). Les personnes que j’ai croisées dans la rue n’avaient que de bons mots pour moi et c’était sympathique de leur part.

«Je me suis rassemblé avec mes amis de la ville dans mon coin habituel, à Westmount. J’ai marché vers mon ancienne maison et j’ai croisé mon barbier. Nous avions ensuite un souper d’équipe.»

En 10 saisons avec le Canadien, Pacioretty a accumulé 226 buts et 222 aides en 626 matchs de saison régulière. Il a ajouté 10 buts et neuf aides en 38 rencontres de séries éliminatoires.

Pacioretty, qui célébrera son 30e anniversaire de naissance le 20 novembre, a raté quatre rencontres en raison d’une blessure au haut du corps avant de revenir au jeu mardi, face aux Maple Leafs de Toronto. En 12 matchs cette saison, il a été limité à deux buts.

«Même s’il n’a pas la production offensive qu’il souhaiterait avoir, je crois qu’il joue du bon hockey, a noté l’attaquant Jonathan Marchessault. Il est utilisé dans toutes les phases du jeu et il joue bien défensivement à cinq contre cinq. Il obtient des occasions de marquer. Ce n’est qu’une question de temps.»

«En arrivant dans une nouvelle équipe, je ne voulais pas bouleverser le fonctionnement de l’équipe ou m’imposer, a expliqué Pacioretty. Je veux apprendre des joueurs qui ont connu du succès ici la saison dernière. Le premier trio a connu du succès à l’attaque et c’est bien comme ça. J’ai un peu plus de responsabilités défensives et je suis heureux de mon jeu à ce niveau-là, alors que c’était peut-être quelque chose que je faisais moins bien lors des deux dernières saisons.»

Et en attendant que les choses cliquent sur la glace, Pacioretty se plaît dans sa nouvelle vie, un peu plus loin des projecteurs.

«La vie est très différente, sans dire qu’il y en a une qui est meilleure que l’autre», a dit Pacioretty, qui a blagué en disant que la différence la plus importante était qu’il ne devait pas oublier ses lunettes de soleil en sortant de la maison.

«J’ai connu 10 belles années ici et j’ai beaucoup de bons souvenirs, autant sur la glace que dans la communauté, a-t-il souligné. Tout le monde sait que ma famille vivait ici 12 mois par année. Nous étions impliqués, notamment avec l’Hôpital général de Montréal. J’ai aussi vécu deux longs passages en séries éliminatoires que je n’oublierai jamais.»

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