Soutenez

Le sprinter Andre De Grasse étudie ses options

Lori Ewing, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

TORONTO — À l’aube d’une importante saison, le sprinter étoile canadien Andre De Grasse étudie ses options.

L’athlète de 24 ans originaire de Markham, en Ontario, vient de conclure ses deux dernières campagnes incommodé par des blessures aux muscles ischio-jambiers. Il n’a toujours pas repris l’entraînement, et ignore toujours la date de son retour à la compétition.

«J’ai des options en tête, mais j’essaie encore de déterminer le scénario idéal pour l’avenir, a mentionné De Grasse. En ce moment, j’essaie simplement de comprendre tous les scénarios, d’obtenir les conseils de certaines personnes, de profiter de mon expérience et de m’arranger pour connaître une très bonne saison l’an prochain.»

De Grasse est dirigé par l’entraîneur Stu McMillan au club d’Altis de Phoenix depuis qu’il est devenu professionnel, en 2015.

Le triple médaillé olympique a raté les Championnats du monde de 2017 en raison d’une blessure aux ischio-jambiers. Cette blessure, ainsi qu’une mononucléose, ont retardé l’envol de sa saison 2018, et il avait un bon rythme sur 200 m lors des préliminaires aux Championnats canadiens en juillet lorsqu’il a brusquement dû ralentir la cadence avec 30 m à franchir. Sa deuxième blessure aux ischio-jambiers l’a privé du reste de la saison.

Avec le recul, De Grasse croit que l’horaire des Championnats canadiens a joué un rôle dans la situation. Il avait obtenu le bronze sur 100 m la veille, et rapidement dû récupérer en prévision des préliminaires du 200 m l’après-midi suivant.

«Quand je pense à la dernière saison, je réalise que je n’ai pas eu suffisamment de temps pour m’entraîner à cause de ma mono (nucléose) et plusieurs autres petits pépins, et de disputer deux courses en autant de jours aux essais canadiens… Je n’avais jamais fait cela auparavant, a-t-il expliqué. Habituellement, dans des compétitions, tu disposes d’une période repos d’au moins 12 heures, donc en plus de tous mes ennuis à l’entraînement, mon corps n’a tout simplement pas eu le temps de récupérer.

«Et c’est normal pour les sprinters, et je n’étais tout simplement pas prêt à l’accepter. Ça n’a carrément pas été une décision stratégique de participer au 100 m ainsi qu’au 200 m, à cause de tous les ennuis que j’ai rencontrés à l’entraînement la saison dernière.»

De Grasse a assuré qu’il est maintenant remis à 100 pour cent, mais qu’il n’a pas encore repris l’entraînement complet. Il effectue des entraînements musculaires, il fait du jogging et a joué au basketball. Il a aussi passé du temps avec sa fille Yuri, qui est née le 23 juin.

«C’est bien. Elle va mieux maintenant, elle a pleuré pendant les premiers mois, donc nous n’avons pas dormi, a-t-il révélé. Mais heureusement, je n’avais pas de compétition. Sinon, c’est amusant, elle est adorable, et elle sourit tout le temps. C’est ça qui est réconfortant, lorsque tu connais une mauvaise journée.»

De Grasse, qui a frappé l’imaginaire en rivalisant avec Usain Bolt aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro, a mentionné qu’il aimerait reprendre l’entraînement d’ici la fin du mois. La saison se terminera plus tard en raison des Championnats du monde d’athlétisme qui se dérouleront au Qatar du 28 septembre au 6 octobre 2019.

«Je dois poursuivre le processus, et être patient pour encore quelques mois, a-t-il évoqué. Si j’y parviens et que je reste en santé, alors je serai prêt pour les Championnats du monde au Qatar.

«Je sais que je suis rapide, a-t-il ajouté. J’ai connu des ennuis l’an dernier, donc j’essaie simplement de me racheter, et les Jeux de Tokyo — j’en entends parler tous les jours — arrivent très bientôt. Je veux connaître une bonne saison, afin d’être prêt pour les prochains Jeux olympiques.»

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.