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LeBron James, un choix prévisible mais inévitable

LeBron James a été nommé Sportif de l’année (Sportsman of the year) hier par Sports Illustrated. Un bon moment pour parler un peu de la NBA.

Le choix du prestigieux magazine sportif américain n’a rien d’étonnant. Oubliez Michael Phelps, Lionel Messi et Usain Bolt, aucun sportif n’a autant brillé en 2012 que LeBron James. Après une défaite crève-cœur en finale contre les Mavericks de Dallas l’an dernier, la vedette du Heat de Miami n’a jamais eu autant de pression que durant la saison 2011-2012.

Les «experts» s’évertuaient à expliquer que James, malgré toutes ses aptitudes, n’avait pas ce qu’il fallait pour remporter les matchs importants. Mince argument s’il en est un. James a accepté les critiques sans broncher – il faut dire qu’elles étaient en partie méritées en raison de son départ cavalier de Cleveland et de son attitude à son arrivée à Miami. Et il a prouvé, sans l’ombre d’un doute, qu’il était le meilleur joueur de basketball au monde.

En 2012, il a été nommé Joueur par excellence de la saison régulière, il a remporté le championnat de la NBA, il a été nommé Joueur par excellence de la série finale et a permis à l’équipe américaine de décrocher une médaille d’or olympique. Pas mal. Moi, en 2012, j’ai acheté des nouveaux pneus d’hiver.

Et la saison 2012-2013 s’annonce plutôt bien. Le Heat est au premier rang dans l’Est et est toujours invaincu à la maison (8-0). La formation floridienne est au troisième rang en termes d’efficacité à l’attaque, selon basketball-reference.com, mais a perdu des plumes en défensive. Elle accorde le huitième plus haut total de points par 100 possessions dans la ligue. Le Heat devra corriger le tir s’il veut défendre avec succès son titre de champion.

Sur le plan individuel, LeBron James est au sommet dans le Player Efficiency Rating (PER), une statistique mise au point par John Hollinger, d’ESPN, qui permet de mesurer l’impact réel d’un joueur. La statistique a ses défauts, notamment sur le plan défensif, mais elle donne une bonne idée de la valeur d’un joueur, surtout en attaque.

La morale de l’histoire : LeBron a éclos en 2012 et ne semble pas en voie de ralentir.

Place au basketball

Chaque semaine, notre journaliste Mathieu Horth Gagné s’intéressera au monde de la NBA.

Amateur de basketball, sans être un spécialiste, il tentera de faire la lumière sur les histoires qui font le plus jaser dans la ligue.

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