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Les joueurs de l’Impact prêts à suer au camp

Paul Chiasson / La Presse Canadienne Photo: Paul Chiasson/La Presse canadienne

MONTRÉAL — À leur premier camp sous Rémi Garde, les joueurs de l’Impact avaient rapidement découvert l’identité de leur nouveau tortionnaire: le préparateur physique Robert Duverne.

Les joueurs avaient raconté comment Duverne les avait fait suer, et parfois souffrir, lors d’un camp exigeant sur le plan physique.

Un an plus tard, les joueurs de l’équipe sont mieux préparés pour ce que Duverne leur a préparé — du moins, ils l’espèrent.

«Nous blaguons beaucoup avec Robert et il dit que ce sera encore plus intense», a mentionné le milieu de terrain Samuel Piette, lundi, avant le départ de l’équipe vers la Floride.

«Je ne sais pas si c’est pour nous faire peur, mais c’est un mal pour un bien, a-t-il ajouté. Je pense qu’il est important de se remettre rapidement en forme, de retrouver les bases côté ‘fitness’. Nous avons bien fini la saison dernière parce que nous étions très en forme. Le camp avait fait du bien. Ça fait peur un peu, mais il faut passer par là.»

Le gardien Evan Bush est peut-être le joueur le plus en forme au sein de l’Impact, ou du moins l’un de ceux pour qui la condition physique est aussi une question de fierté. Il a indiqué avoir modifié sa préparation pendant la saison morte afin d’être mieux préparé à relever les défis de Duverne.

«J’ai couru beaucoup plus afin d’être prêt pour la première semaine du camp, a raconté Bush. Pendant la première moitié de saison l’an dernier, j’avais des petites blessures du côté des mollets et des tendons d’Achille parce que nous avions tellement couru pendant le camp. Je crois qu’il y avait quelques autres joueurs dans la même situation.

«Nous savons mieux à quoi nous attendre cette fois-ci et les gars ont pu adapter leur préparation pendant la saison morte. Je crois que vous devez toujours effectuer des ajustements en fonction de ce que vous allez faire. Si les gars qui étaient ici ne sont pas prêts pour ce qui les attend, ils n’auront qu’eux-mêmes à blâmer.»

De son côté, l’entraîneur-chef Rémi Garde a tenu à calmer le jeu concernant les défis physiques du camp, même s’il n’a pu s’empêcher de sourire un peu quand il a été questionné à ce sujet.

«Il n’y aura rien de plus méchant que l’année dernière, c’est-à-dire simplement l’envie de bien se préparer, a-t-il dit. On le sait, dans le football, il est important d’avoir une très, très bonne condition physique.

«Il n’est pas question d’augmenter les doses cette année. Il est question de bien les préparer dans la bonne humeur parce que ce sont des athlètes professionnels, simplement.»

La bonne humeur sera effectivement importante au sein du groupe parce que les joueurs passeront beaucoup de temps ensemble au cours des prochaines semaines et des prochains mois. L’Impact effectuera un bref retour à Montréal du 7 au 11 février avant de retourner en Floride pour la deuxième portion de son camp.

Même s’il y a eu peu de changements au sein de l’effectif pendant la saison morte, ce temps ensemble permettra aux joueurs de reforger rapidement des liens et retrouver l’esprit de famille qui habite une équipe professionnelle.

«Il est très important de passer du temps ensemble, de mieux se connaître, a indiqué Garde. Je suis pas mal certain que lorsque vous jouez avec des coéquipiers, des amis, que vous formez une bien meilleure équipe que lorsque vous jouez avec des personnes qui pratiquent simplement le même sport que vous. (…) Mais après 10 semaines loin les uns des autres, c’est correct de passer autant d’heures tous ensemble à jouer au football.»

Les joueurs de l’Impact n’auront qu’une semaine pour retrouver la forme puisque l’équipe disputera un premier match préparatoire le 30 janvier, contre le FC Cincinnati.

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