Soutenez

JO: le chien pas le meilleur ami de l’athlète

Photo: Dmitry Lovetsky/AP

SOTCHI, Russie – Le chien est peut-être le meilleur ami de l’homme, mais pas de l’athlète olympique à Sotchi.

Des athlètes canadiens ont eu la directive de ne pas s’approcher des animaux errants, particulièrement de la race canine, qui se promènent allègrement sur les sites olympiques.

C’est le cas des patineurs de vitesse sur longue piste, comme l’a indiqué mercredi un membre du personnel de soutien du Comité olympique canadien (COC).

On ne souhaite pas qu’un athlète se laisse attendrir par pitou ou minou, et qu’il se fasse mordre ou qu’il contracte une maladie.

Le COC a indiqué, de son côté, n’avoir fourni aucune consigne aux dirigeants d’équipe, mais le gros bon sens est de mise.

«On m’a appris jeune à ne pas approcher un chien sans laisse parce qu’on ne sait pas d’où il vient», a affirmé la hockeyeuse Lauriane Rougeau, native de Pointe-Claire.

La semaine dernière, la Russie a demandé à une agence d’extermination d’animaux errants, celle qui débarrasse déjà la ville de ses toutous un peu trop envahissants, d’accélérer le rythme avant le début des festivités. C’est qu’on craint des incidents avec morsure, particulièrement sur des enfants.

«On a vu plusieurs chiens au village (des athlètes) et ailleurs depuis notre arrivée, a mentionné la patineuse de vitesse saguenéenne sur courte piste, Marie-Ève Drolet. Ils n’ont pas l’air méchant, mais nous n’allons tout de même pas tenter de les flatter.»

Sa coéquipière Marianne St-Gelais, qui se décrit comme une amante des animaux, s’est dite attristée du sort qu’on réserve aux pauvres bêtes, quand on l’a mise au parfum de la situation.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.