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Un rôle d’ambassadeur à l’étranger pour De Santis?

MONTRÉAL – Nick De Santis n’a pas voulu lever le voile sur le nouveau rôle «administratif» qui l’attend chez l’Impact de Montréal, jeudi. Mais à la façon dont il a longuement parlé de l’importance de «faire grandir» l’image du club à l’étranger, on peut présumer qu’il aura désormais un certain rôle à jouer à ce niveau.

C’est ainsi qu’on pourrait facilement déduire que celui qui a été relevé de ses fonctions de directeur sportif par le président Joey Saputo, plus tôt cette semaine, pourrait jouer un rôle d’ambassadeur auprès de joueurs et agents susceptibles de s’intéresser à la MLS, afin qu’ils choisissent Montréal comme destination au lieu d’une autre ville du circuit Garber.

«Si on veut pouvoir dire qu’on est devenu un club désiré par des joueurs et des agents, et respecté par d’autres clubs, il faut grandir» a déclaré De Santis, jeudi, lors d’un point de presse tenu au stade Saputo.

De Santis a évoqué les retombées des passages d’Alessandro Nesta et Marco Di Vaio avec l’Impact sur l’image du club en Europe, et laissé entendre qu’il fallait continuer dans cette veine, afin de faire oublier les obstacles qui empêchent certains footballeurs de s’intéresser à Montréal — tels que les taxes, le froid et la langue, a-t-il notamment évoqué.

«Ce sont les mêmes obstacles que doit affronter une équipe comme le Canadien. Mais il faut trouver le moyen que ces défauts qu’on perçoit s’effacent devant d’autres aspects positifs qu’il faut leur faire miroiter», a-t-il affirmé, en disant avoir «certaines idées» sur le rôle qu’il pourrait jouer à l’avenir, mais que ça demeurait à préciser avec Saputo.

«Mon travail ne se fera pas pour l’équipe (première), mais pour l’organisation», a-t-il déclaré.

Malgré les nombreux défauts qu’on reproche à De Santis, ce rôle d’ambassadeur en est un où l’ancien no 4 de l’Impact a connu un certain succès. C’est ce qui lui a permis de convaincre Nesta et Di Vaio, mais aussi Hernan Bernardello et bientôt Ignacio Piatti, de s’amener au Québec.

Pour le reste, plusieurs fois au cours du point de presse d’une quinzaine de minutes, De Santis a dit accepter «d’assumer ses responsabilités» pour son incapacité à maintenir l’équipe montréalaise au sommet, comme elle l’était en juillet 2013, alors qu’elle occupait le premier rang dans l’Association Est de la MLS. Il n’a toutefois jamais voulu donner plus de détails sur les aspects qui auraient fait défaut chez lui.

Il a manqué un peu de cohérence à quelques égards toutefois. Notamment, quand il a dit être convaincu que l’Impact n’était qu’à quelques joueurs près de rester une équipe de premier plan, motivant ainsi sa décision de ne pas effectuer de modifications importantes à l’effectif durant la saison morte. Quelques minutes plus tard, toutefois, il laissait entendre que s’il n’a pu faire des changements, c’est parce qu’il a fallu attendre qu’on statue sur le sort de Marco Schällibaum, l’entraîneur en 2012, avant de commencer à effectuer des améliorations. Ce dossier a traîné pendant deux mois.

À un autre moment, De Santis a précisé qu’il était impliqué dans toutes les décisions, même si elles étaient toutes prises collectivement.

Au sujet de la décision de rompre les négociations avec l’attaquant Olivier Occéan, De Santis a indiqué que cela aurait risqué de mettre l’entraîneur en place, Frank Klopas, dans une situation plus difficile puisque Di Vaio et Jack McInerney sont déjà en place, alors que Piatti, un milieu offensif, s’amènera bientôt lui aussi. Il a ainsi laissé entendre qu’il n’y aurait pas eu de place pour Occéan — et ce, même si Di Vaio ne sera probablement plus là l’an prochain.

Pourtant, il y a un mois, Klopas avait déclaré que l’Impact aurait besoin de profondeur à l’avant étant donné que l’équipe disputera deux compétitions parallèles au cours des prochaines semaines, soit le championnat de la MLS et la Ligue des Champions de la CONCACAF.

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