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Le service est l'arme-clé de Milos Raonic

TORONTO – Le service de Milos Raonic est un secret de Polichinelle. Il a «ébahi» le légendaire joueur de tennis Stefan Edberg il y a quelques années à l’Omnium de Stockholm.

Capté à 249 kilomètres à l’heure, le service de Raonic est de toute évidence la pièce maîtresse du jeu qui lui a permis de se hisser au sixième échelon mondial.

Les adversaires du tennisman de 23 ans, qui vise le top-5 mondial ainsi que des titres du Grand Chelem, devraient s’inquiéter du fait qu’il n’a pas fini de raffiner sa technique.

«Quand j’affronte des adversaires ça les rend inconfortables, et si c’est comme ça que les gens le perçoivent, alors c’est parfait pour moi, a confié Raonic. Je me suis concentré là-dessus, je dirais, afin de frapper davantage de premières balles de service. Je crois que mes statistiques dans cette facette du jeu se sont améliorées, ainsi que l’enchaînement suivant, et ç’a contribué à rendre la tâche plus difficile pour mes adversaires.»

Raonic, qui pourrait croiser le fer avec l’Américain Jack Sock lors de son premier match à la Coupe Rogers mercredi soir, représente déjà un défi de taille pour ses adversaires. La plupart du temps, c’est parce qu’ils sont incapables de retourner sa première balle de service.

En 39 matchs jusqu’ici cette saison, Raonic a remporté 83 pour cent des points avec sa première balle — au deuxième rang sur le circuit de l’ATP derrière Ivo Karlovic. Et le joueur natif de Thornhill, en Ontario, a aussi remporté 91 pour cent de ses jeux au service, en troisième place derrière Karlovic et John Isner.

Ces statistiques s’expliquent non seulement par la qualité de son service, mais aussi par son enchaînement.

«De la façon dont je construis le point, à partir du premier coup après mon service et ainsi de suite, a-t-il expliqué. Je crois que mes statistiques au service sont meilleures, car je suis en mesure d’être efficace sur ma deuxième balle et de préserver les balles de bris. Je comprends mieux ce que je dois faire.»

Maintenant, si Raonic, qui a accédé à la finale du tournoi l’an dernier à Montréal avant de s’incliner devant Rafael Nadal, connaît un parcours semblable à Toronto — comme ce fut le cas à Washington et Londres —, alors il pourrait poursuivre son ascension au classement mondial.

«J’ai réalisé des progrès, j’ai été suffisamment chanceux pour me développer, et ça me rapporte aujourd’hui, a-t-il reconnu. Que ce soit le cinquième, le quatrième ou le troisième rang, peu importe ce qui arrivera ensuite. Il suffit de s’améliorer de semaine en semaine et de trouver une façon de gagner ses matchs.»

C’est quasiment impossible de se hisser parmi le top-3 mondial, puisque c’est une chasse gardée de Novak Djokovic, Nadal et Roger Federer. Mais selon Edberg, qui était au sommet de la hiérarchie il y a quelques décennies, l’avenir est prometteur pour Raonic.

«Je crois que la seule chose qui peut le ralentir c’est les blessures, a mentionné Edberg. S’il les évite, alors il connaîtra une belle carrière. Il a beaucoup de potentiel.»

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