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Un rôle parfait pour Gagné chez les Bruins

BUFFALO, États-Unis – Après un an à attendre que le téléphone sonne, Simon Gagné, le vétéran de près de 800 matchs et presque 600 points dans la LNH, est heureux de s’aligner avec les Bruins de Boston, où il pourrait s’avérer une importante pièce de leur formation, lui qui peut être utilisé partout à l’avant.

Le vétéran de 34 ans a déjà patrouillé les premier et quatrième trios de l’équipe de Claude Julien. À ce stade-ci de sa carrière, il ne voit pas d’inconvénient à ce que ses responsabilités changent de match en match.

«C’est un peu de cette façon que je me vois, un joueur appelé à jouer un peu partout, sur différents trios, avec différents rôles», a dit Gagné la semaine dernière.

Même s’il n’a amassé qu’une aide en cinq matchs, Julien n’a pas hésité à le faire jouer au sein du premier trio, en compagnie de Milan Lucic et David Krejci.

«Quand ces deux joueurs ont joué avec des gars comme (Nathan) Horton et (Jarome) Iginla — des gars d’expérience — ils se sont toujours sentis très confortables, a noté Julien. Quand ils ont joué avec Simon, ça a été la même chose.»

Après avoir percé la formation des Flyers à 19 ans et joué 10 ans à Philadelphie, Gagné a été victime du plafond salarial. Échangé au Lightning de Tampa Bay, il a ensuite signé un contrat avec les Kings de Los Angeles, ce qui lui a permis d’inscrire son nom sur la coupe Stanley.

De nouveau échangé aux Flyers au cours de la saison raccourcie de 2013, Gagné croyait avoir une entente pour revenir l’an dernier. Mais Gagné n’a jamais signé de contrat.

«À ce moment, je croyais que c’est ce qui était le mieux pour moi, mais ça n’a pas fonctionné, a indiqué Gagné. Tout arrive pour une raison.»

C’est sa plus récente expérience en séries face aux Bruins qui l’a convaincu d’accepter leur invitation professionnelle au camp d’entraînement.

«Je sais ce que je peux apporter et je sais ce que Claude aime voir de ses joueurs, a-t-il expliqué. Leur système me rappelle un peu celui que nous avions chez les Flyers. Tout cela mis ensemble fait que c’était le bon endroit pour moi.

«J’avais l’impression que si j’avais la chance de participer au camp, je serais en mesure d’être prêt et de démontrer ce que je peux faire.»

Malgré tout, une fois le calendrier préparatoire complété et même une fois la transaction de Johnny Boychuk — pour libérer de l’espace sous le plafond salarial — bouclée, Gagné n’avait pas de contrat en poche. Le match d’ouverture a été joué sans lui, mais Gagné demeurait dans l’entourage de l’équipe, puisque Peter Chiarelli, le d.g. des Bruins, lui avait demandé d’être patient. Il patinait avec l’équipe, mais il était davantage un stagiaire non rémunéré qu’un joueur de hockey professionnel.

Après avoir dû patienter une saison complète, ces quelques jours de plus n’avaient pas d’importance.

«Je trouvais que j’étais alors dans une situation idéale. J’ai eu une attitude positive pendant toute cette période et je suis vraiment heureux d’être resté avec l’équipe.»

Gagné a finalement paraphé un contrat d’une saison, d’une valeur de 600 000 $ US, procurant aux Bruins, qui ont perdu Iginla sur le marché des joueurs autonomes, une option de plus à l’attaque.

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