Soutenez

Au tour de Tinordi d'aller à Hamilton

Robert Laflamme - La Presse Canadienne

MONTRÉAL – C’est au tour de Jarred Tinordi d’aller faire un séjour à Hamilton cette saison. Le Canadien a cédé, jeudi, le jeune défenseur à son équipe-école de la Ligue américaine pour ses deux matchs de la fin de semaine.

Le CH a prédécemment fait la même chose avec le jeune attaquant Michaël Bournival, par deux fois, et le défenseur Nathan Beaulieu.

Tinordi devrait logiquement être de retour à Montréal au début de la semaine prochaine.

En neuf matchs dans la LNH cette saison, le grand Américain a amassé deux aides et il montre une fiche de moins-5 en défense.

Après avoir profité d’une journée de congé, le Tricolore sera de retour à l’entraînement, vendredi.

On devrait en savoir davantage au sujet de l’état de santé de Bournival, qui s’est blessé à l’épaule gauche lors du match de mercredi à Buffalo. Bournival a quitté en première période après avoir encaissé la mise en échec de Cody McCormick, des Sabres.

Tension relâchée

Même si le Canadien a coupé court à sa première série de défaites de la saison, on ne peut pas dire que la zone de turbulences est chose du passé. La victoire acquise à l’arraché face à la pire équipe de la LNH est loin d’avoir dissipé les doutes.

Tout de même, l’envolée de retour à Montréal a dû être pas mal plus agréable que si l’équipe avait subi un quatrième revers d’affilée et un cinquième en six matchs. La tension s’est relâchée, les joueurs et l’entraîneur Michel Therrien n’auront pas à répéter qu’il n’y a «pas de panique». C’est déjà ça de pris.

Cela dit, personne n’aura besoin qu’on lui fasse de dessin en amorçant la préparation en vue de la visite du Wild du Minnesota samedi. On sait qu’il reste beaucoup de peaufinage et de rôdage à faire dans la structure de jeu.

Le manque d’attaque et l’inefficacité du jeu de puissance demeurent au centre des préoccupations. L’équipe n’a réussi que six buts en temps réglementaire dans ses six derniers matchs et elle affiche le troisième pire rendement de la LNH en supériorité numérique, avec un taux d’efficacité de 7,9 pour cent (3 en 38).

Le Canadien présente d’ailleurs des statistiques atypiques pour une équipe qui possède une éloquente fiche de 9-4-1. Elle est 27e au chapitre des buts pour, 19e pour ce qui est des buts contre, 25e dans la colonne du total moyen de tirs par match, 23e dans celle de la moyenne des lancers accordés, 23e en ce qui a trait au ratio des buts accordés et permis à cinq contre cinq, etc.

On ne dirait pas qu’il s’agit de l’équipe de deuxième place au classement général, avant les matchs de jeudi. Heureusement qu’il fait bien en infériorité numérique, avec un taux de 84,8 pour cent, bon pour le neuvième rang.

Grâce à Parenteau

Mais l’aspect qui fait la différence jusqu’à maintenant est la fiche de 4-0 de l’équipe dans les séances de tirs de barrage, qui ont donné quatre victoires à l’étranger.

À ce titre, il doit une fière chandelle à Pierre-Alexandre Parenteau qui à lui seul a obtenu trois buts décisifs, un sommet dans la LNH. Son acquisition s’avère déjà précieuse, lui qui montrait un respectable taux de réussite en fusillade de 46 pour cent (11 en 24) avant cette saison.

Ces points obtenus en tirs de barrage peuvent faire une énorme différence, au bout d’une saison. Parlez-en aux Devils du New Jersey qui ont perdu ce point boni 13 fois en autant d’occasions la saison dernière.

Le Canadien, lui, avait conservé une fiche de 6-3 en fusillade en 2013-14. Ses quatre victoires cette saison représentent une de plus que pendant toute la saison 2012-13.

Historiquement, le Tricolore a plus de succès en fusillade à l’étranger, avec un dossier de 27-18, qu’à domicile, où il a une fiche de 21-28. Les joueurs tiendraient-ils leurs bâtons plus serrés au Centre Bell?

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.