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Une autre étape à franchir pour les Carabins

Frédéric Daigle - La Presse Canadienne

MONTRÉAL – Fiers de leur victoire de 29-26 acquise aux dépens des Bisons de l’Université du Manitoba pour l’obtention de la coupe Uteck, les Carabins de l’Université de Montréal n’ont quand même pas le sentiment du devoir accompli.

Afin que cette saison historique — les Carabins n’avaient jamais atteint les demi-finales du football universitaire canadien — soit pleinement satisfaisante, les protégés de Danny Maciocia devront soulever la coupe Vanier, samedi prochain, au stade Percival-Molson de l’Université McGill.

«Disputer le match de la coupe Vanier chez nous, à Montréal, a été une motivation tout au long de la saison, a admis le quart Gabriel Cousineau, choisi joueur du match contre les Bisons. On y allait quand même un match à la fois, mais maintenant, on veut cette 11e victoire.»

«C’est le point culminant de notre saison, a pour sa part indiqué le secondeur Byron Archambault. On est contents d’être là, on trouve qu’on mérite d’être là. On va travailler fort afin d’offrir la meilleure performance possible.»

Un peu comme ils l’ont fait la semaine dernière à la suite de leur triomphe contre le Rouge et Or de l’Université Laval, les joueurs ne comptent pas célébrer longtemps ce plus récent succès.

«Comme on l’a fait tout au long de la saison, on va profiter de la soirée avec nos parents et amis, mais dès lundi, on sera de retour au travail», a expliqué le demi défensif Anthony Coady, auteur du jeu du match — un échappé provoqué — dans les dernières secondes de la victoire contre les Bisons.

Force mentale

Maciocia en a souvent parlé au cours des dernières semaines, mais il a tenu à revenir sur le sujet après le match contre les Bisons. Selon lui, outre l’énorme talent dont elle dispose, c’est la force mentale de son équipe qui lui a permis d’atteindre la grande finale du football universitaire canadien.

«C’est pour ça qu’on est rendus à la Coupe Vanier. C’est probablement l’équipe que j’ai dirigée qui a la plus grande force mentale, l’a-t-il louangée. Certaines autres ont peut-être succombé à cette pression que l’on peut ressentir dans le dernier droit, mais pas celle-ci.»

Comme ses ouailles, Maciocia retirerait une grande fierté de remporter ce championnat chez lui, à Montréal.

«J’ai toujours dit que j’avais eu la chance de gagner deux coupes Grey avec les Eskimos d’Edmonton. Mais je suis un fier Montréalais, un fier Québécois, et si je pouvais trouver une façon de remporter un championnat à Montréal, ça représenterait autant pour moi que ces deux coupes avec Edmonton, a indiqué l’entraîneur. Je ne pourrais rien demander de mieux. Pour un gars de 47 ans, d’avoir sa femme, ses enfants, ses parents et toute sa famille ici, il n’y a rien de mieux.»

Les Carabins souhaitent maintenant que tous les amateurs de football universitaire de la province se rallieront à leur cause pour ce dernier match.

«On ne représente pas que Montréal, on représente la province au complet, a noté Cousineau. On espère que tout le monde est derrière nous maintenant.

«Ça va être ‘le fun’ de jouer dans notre ville. On a des partisans incroyables, ils ont été derrière nous toute la saison et on espère qu’ils seront là la semaine prochaine.»

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