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Martin poursuit son apprentissage de la papillon

Rédaction - La Presse Canadienne

DUNEDIN, États-Unis – Lorsqu’on demande à Russell Martin à quoi ressemble l’expérience de capter une balle papillon du lanceur R.A. Dickey, le receveur des Blue Jays de Toronto prend une pause, réfléchit et tente d’imager ses propos.

«Avez-vous déjà tenté d’attraper un papillon qui flotte autour de vous l’été?», a-t-il rétorqué.

«J’aimerais tellement pouvoir placer une caméra sur mon masque protecteur ou permettre aux gens de voir exactement la trajectoire de la balle, a-t-il poursuivi. C’est vraiment impressionnant.»

Martin a capté ses premières balles papillons lundi, même si l’expérience fut brève puisqu’elle n’a duré qu’une manche dans un match intra-équipe.

Dickey a alloué un but sur balles et Martin a échappé seulement deux offrandes, sans conséquence. Ça lui a valu des fleurs du gérant des Blue Jays John Gibbons.

«Il a de très bonnes mains, a commenté Gibbons à propos de Martin. C’est l’une des raisons pour lesquelles il est ici. Ça semble si facile.»

Martin, un Torontois qui a grandi à Chelsea, souhaite travailler avec Dickey afin qu’il puisse jouer le plus souvent possible. Les Jays veulent que leur receveur, qui a signé un contrat de 82 millions $US, soit efficace en attaque et dans sa gestion des artilleurs.

Martin a indiqué que la clé pour capter une balle papillon est la concentration, car il doit suivre la balle des yeux jusqu’à ce qu’elle entre dans sa mitaine. C’est difficile, mais «faisable».

«Tant que Dickey est à l’aise au monticule, c’est ça l’essentiel, a-t-il dit. J’espère qu’il est heureux de la façon dont je gère les choses en ce moment.»

Dickey n’a pas rencontré les médias après la rencontre. Mais il a salué l’athlétisme de Martin ainsi que sa volonté d’apprendre.

Avant la rencontre de lundi, Martin avait oeuvré avec Dickey une seule fois en plus d’avoir participé à deux séances d’échauffement dans l’enclos des Jays. Il procède déjà à des ajustements, et les deux hommes ont eu des discussions.

Par exemple, ils se sont entendus sur le fait que si Martin appelle une balle papillon, alors Dickey peut lui envoyer une balle rapide. Mais Dickey ne peut faire l’inverse si le receveur lui demande une balle rapide.

L’idée, c’est que Dickey conserve un certain rythme au monticule.

«Il m’a dit qu’il lance une balle papillon environ 86 pour cent du temps lorsqu’il doute, alors si je lui demande une balle papillon ça élimine beaucoup de confusion», a expliqué Martin.

Martin a aussi modifié sa posture, étant davantage accroupi vers le premier coussin afin d’avoir plus d’amplitude dans ses mouvements pour capter le tir flottant de Dickey.

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