Grande rentrée montréalaise pour Laurent Ciman

MONTRÉAL – Laurent Ciman n’a pas perdu de temps afin de se tailler une place dans le coeur des amateurs de l’Impact de Montréal.

Un seul match a suffi pour que le défenseur central belge devienne un des favoris des partisans, autant pour la qualité de son jeu que pour son intensité. Et sa déception après le match nul de 2-2 obtenu dans un contexte difficile la semaine dernière au Mexique en a ravi plusieurs, même s’il s’agissait d’un résultat intéressant.

Et maintenant, Ciman aura la chance de vivre son baptême devant le public montréalais, mardi, dans le match retour du quart de finale de la CONCACAF opposant l’Impact au Pachuca.

Depuis son arrivée à Montréal le 22 janvier, Ciman découvre tranquillement l’univers de la MLS et de la CONCACAF.

«Au début, je ne pensais pas que le match était si important, a raconté le vétéran de 29 ans. Je pensais que c’était comme un match de saison régulière. En fait, non. On peut écrire une page d’histoire en gagnant demain (mardi). On va donc tout donner.»

Ciman, dont l’épouse est arrivée à Montréal dimanche, a souligné l’importance de tisser des liens avec les partisans.

«J’ai hâte de voir le public, a dit celui qui a signé une entente de trois saisons avec l’Impact. C’est quelque chose de particulier pour moi. Il faut que je m’entende bien avec le public pour jouer avec mes tripes. J’ai vraiment hâte de voir le stade bien rempli.»

Son arrivée avec l’Impact semble avoir été facilitée par la complicité qu’il a rapidement développée avec son compagnon en défense centrale, Bakary Soumare.

«Baky et moi, on s’entend bien, a noté Ciman. Je n’ai pas l’impression que je viens seulement de le connaître. Au fil des matchs, plus on va jouer, plus on va s’entendre. Mais ce n’est pas que nous, c’est une équipe et il faut créer une belle chimie. C’est de bon augure pour l’avenir.»

Soumare en est un autre qui en sera à son premier match à domicile dans l’uniforme bleu, blanc et noir. Au total, sept des 11 partants en étaient à leur premier match avec l’Impact la semaine dernière au Mexique, une situation qui n’inquiète pas vraiment le vétéran Patrice Bernier.

«C’est sûr qu’il s’agira d’une réunion entre les nouveaux et le public, et on ne sait pas encore combien de spectateurs seront présents, a-t-il mentionné. On va vouloir faire plaisir aux partisans, mais on sait ce qu’on a fait au Mexique. Et pour accéder aux demi-finales, il va falloir se concentrer sur ce qui se passe sur le terrain.

«Oui, ça va être bien pour le public de voir les nouveaux visages et voir de quoi a l’air l’équipe. J’espère que le stade sera rempli parce que le Stade olympique est très bon et merveilleux quand il est plein.»