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L'UFC pose un geste pour combattre le dopage

Rédaction - La Presse Canadienne

TORONTO – Les nombreuses démarches entreprises par Georges St-Pierre depuis son retrait de l’Ultimate Fightning Championship pour dénoncer la culture du dopage sportif qui y régnait commencent peut-être à rapporter.

L’UFC a embauché un ex-agent fédéral reconnu pour avoir débusqué de nombreux sportifs de renom qui ont enfreint des règlements antidopages à titre de vice-président responsable de la santé et des performances des athlètes, dans l’espoir d’améliorer son efficacité dans la lutte au dopage sportif.

Jeff Novitzky, un agent de la ‘U.S. Food and Drug Administration’ depuis 2008, a notamment été impliqué dans les enquêtes criminelles contre le laboratoire BALCO, Roger Clemens et Lance Armstrong.

St-Pierre s’est retiré de l’UFC en décembre 2013 après avoir publiquement dénoncé le dopage dans son sport. Le Québécois âgé de 33 ans, champion des mi-moyens de l’UFC de novembre 2006 à avril 2007, puis de décembre 2007 à décembre 2013 — songe à faire un retour à la compétition, à condition que sa discipline soit assainie.

Agissant auparavant à titre d’agent spécial pour l’Internal Revenue Service (IRS), Novitzky a notamment enquêté sur des athlètes renommés suspectés d’avoir consommé des stéroïdes et d’autres substances illicites.

L’UFC a déclaré que Novitzky «supervisera le développement du programme d’éducation créé à la suite de l’initiative de l’organisation visant à assurer que tous les athlètes puissent exprimer leur talent de façon naturelle en respectant les mêmes règlements.»

Éclaboussé par de nombreux cas de dopage sportif, l’UFC a annoncé en février qu’il prévoyait dépenser des millions afin de resserrer les tests antidopages auxquels sont soumis ses 585 combattants.

Novitzky devra s’assurer que le programme soit fonctionnel à compter de juillet.

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