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L’Impact devra lutter contre l’altitude

Comme l’Impact, les Rapids du Colorado sont une équipe de milieu de peloton.

Au cours de leurs trois derniers matchs, les deux formations ont conservé une fiche identique de une victoire, un match nul et une défaite. Et comme l’Impact, les Rapids n’ont subi la défaite qu’une fois devant leurs partisans cette saison. La différence, toutefois, est que les Rapids comptent sur davantage que le simple appui de leurs partisans; ils comptent aussi sur l’altitude.

Ce n’est plus un secret pour personne. Il est difficile de jouer un match à Denver quand tu n’es pas l’équipe locale. D’abord et avant tout parce que la ville est située à 1 600 m au-dessus du niveau de la mer.

Collen Warner, milieu de terrain de l’Impact originaire de la capitale du Colorado, est bien au fait de cette particularité. «L’altitude est toujours un facteur, ça peut tuer une équipe, a-t-il affirmé mardi après l’entraînement des siens au Complexe Claude-Robillard. C’est possible de s’y préparer. Nous devons surtout savoir à quoi nous attendre. Nous devons aussi imposer notre rythme durant le match.»

Pour s’acclimater, l’Impact partira pour le Colorado demain, même si le match n’a lieu de samedi. Le onze montréalais pourra donc s’entraîner deux fois avant la partie. «Certaines personnes arrivent juste avant le match, d’autres tentent de s’acclimater. Toutefois, peu importe la méthode, tu vas sentir les impacts», a expliqué Warner.

L’entraîneur Jesse Marsch s’est servi de ses expériences personnelles pour prendre cette décision. «Je sais que les recherches disent que ça ne prend que 24 heures pour s’acclimater, mais, selon mon expérience, plus de temps tu passes là-bas, mieux tu te sens.»

Zarek Valentin, pour sa part, n’a pas parlé d’altitude après l’entraînement, mais plutôt de son état de santé. C’était la première fois qu’il participait à une séance complète depuis qu’il s’est blessé au mollet. Il a dit qu’il sera prêt à participer au match de samedi si l’entraîneur a besoin de lui.

On a toutefois senti qu’il préférerait passer son tour pour se remettre complètement durant la longue pause dont profitera l’Impact entre la partie de samedi et le match d’ouverture au stade Saputo, le 16 juin. Interrogé à ce sujet, Marsch semblait être d’accord avec son jeune défenseur.

Di Vaio à Montréal

Le directeur technique de l’Impact, Nick De Santis, a confirmé hier que Marco Di Vaio sera à Montréal avec sa famille dimanche.

  • L’ancien attaquant de la Serie A italienne pourrait devenir le premier joueur désigné de l’histoire de la formation montréalaise.

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