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Les Rangers brillent dans les matchs serrés

NEW YORK, États-Unis – Les matchs à sens unique ne font pas partie du quotidien des Rangers de New York.

Après 13 rencontres depuis le début de leur parcours en séries éliminatoires, les Rangers ont toujours quitté l’aréna après avoir disputé un match qui s’est conclu avec un écart d’un seul but.

La tendance s’est maintenue face au Lightning de Tampa Bay lors du premier match de la finale de l’Association Est, quand les Rangers l’ont emporté 2-1.

«Je pense que ça démontre le niveau de maturité de notre équipe, a dit l’attaquant Rick Nash, dimanche. Nous sommes confiants en fin de rencontre, peu importe la situation.»

Il ne faut donc pas s’attendre à voir les Rangers changer leur approche lors du match no 2, lundi au Madison Square Garden. Les Rangers ont disputé 38 matchs qui se sont conclu avec un écart d’un but lors de la saison régulière, signant 24 victoires dans cette situation.

Nash n’était pas certain de savoir si cela leur conférait un avantage psychologique, mais les Rangers se retrouvent peut-être dans une zone de confort quand ils sont dans cette situation.

«Je pense que vous êtes plus confortables et meilleurs dans cette situation si vous la vivez souvent», a mentionné le vétéran Martin St-Louis.

Le Lightning voudra probablement sortir les Rangers de cette zone de confort. Mais pour y parvenir, les attaquants du Lightning devront peut-être prendre plus de risques, ce qui pourrait se retourner contre eux puisque les Rangers comptent tout de même sur plusieurs attaquants talentueux.

«Le hockey des séries est très différent de celui de la saison régulière, a noté le centre du Lightning Tyler Johnson, qui a inscrit huit buts depuis le début du tournoi printanier. Il ne faut pas trop penser à l’attaque et oublier de faire son travail en défensive parce que c’est souvent la défensive qui fait la différence dans la marche vers le championnat.»

L’entraîneur-chef du Lightning Jon Cooper a dit que son visionnement de la vidéo du match no 1 lui avait donné «le goût de vomir». Il a mentionné que ses joueurs n’avaient pas été en mesure de suivre la cadence imposée par les Rangers — peut-être un résultat de l’inexpérience de sa troupe.

«(Samedi), il y avait une équipe qui jouait comme si elle avait déjà été là, et une autre qui jouait comme si elle ne s’était jamais rendue à cette étape, a dit Cooper. Je pense que ça explique le résultat, qui a été le résultat logique.»

Une autre raison qui peut expliquer les succès des Rangers dans les matchs serrés est le jeu du gardien Henrik Lundqvist. Ce dernier affiche une moyenne de 1,56 avec un taux d’efficacité de ,945 et il joue avec la confiance d’un vétéran qui a participé à la finale de la Coupe Stanley l’an dernier.

Ses coéquipiers se nourrissent de cette confiance.

«Vous êtes confortables parce qu’il est un des meilleurs au monde, a rappelé l’attaquant J.T. Miller. Il est un homme compétitif et il vit pour des moments comme ceux-là. C’est son pain et son beurre.»

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