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Les Rockets se moquent de l'Océanic 7-3

QUÉBEC – L’Océanic de Rimouski vient de s’imposer une commande plutôt compliquée: gagner deux matchs consécutifs en autant de soirs sur la glace du Colisée Pepsi afin de poursuivre sa route au tournoi de la Coupe Memorial. Mais quand on connaît le passé récent, il s’agit d’une mission qui n’est pas impossible.

Gage Quinney, Nick Merkley et Leon Draisaitl ont touché la cible deux fois chacun, le défenseur Madison Bowey a ajouté un but et deux aides, et les Rockets de Kelowna ont signé un gain sans équivoque de 7-3, devant 6981 spectateurs, lundi soir.

Merkley et Draisaitl ont eux aussi terminé la match avec trois points chacun.

La timide riposte de l’Océanic est venue de Christopher Clapperton et de Michaël Joly, tard au premier vingt, et de Frédérik Gauthier, dans une cause perdue en troisième période. Alexis Loiseau a obtenu deux passes.

«Ce n’est certes pas la situation désirée, ce n’est pas comme ça qu’on voulait les choses», a reconnu l’entraîneur-chef Serge Beausoleil.

«Je pense qu’on a joué de malchance en début de match. Il faut aussi donner crédit à Kelowna. Ils sont sortis forts. Il y a beaucoup d’habileté, beaucoup de talent. Ils ont bien bougé la rondelle. Ce n’était pas le même club que nous avons vu lors du premier match».

Investi du mandat de donner une première victoire à l’Océanic dans le tournoi, le gardien Louis-Philip Guindon a été victime de cinq buts en un peu plus de 30 minutes, avant de céder sa place à Philippe Desrosiers.

«On peut tous mieux jouer, du premier au dernier», s’est limité à dire Beausoleil, lorsqu’il a été invité à décrire la performance de Guindon.

La dégelée refoule l’Océanic (0-2) au dernier rang du classement général du volet préliminaire. Les champions de la Coupe du Président devront absolument battre les Remparts de Québec (1-1) mercredi soir pour espérer prendre part à un match-suicide 24 heures plus tard.

Mais s’il y a une note positive pour l’Océanic, c’est le fait qu’il soit sorti victorieux de ses cinq derniers duels face aux Remparts dans la Vieille Capitale, incluant les trois disputés lors de la grande finale de la LHJMQ.

«C’est une avenue qu’on ne souhaitait pas emprunter, mais c’est l’avenue que nous avons devant nous, a fait remarquer Beausoleil. On a fait face à des défis très importants cette année, et on les a affrontés avec brio.»

Quant aux Rockets, ils disputeront leur dernier match du volet préliminaire mardi soir, contre les Generals d’Oshawa, déjà qualifiés pour la rencontre de demi-finale vendredi. S’ils l’emportent, ils doubleront les Generals au sommet du classement.

«Tout ce qu’on peut faire, c’est prendre les matchs un à la fois, a déclaré l’entraîneur-chef des Rockets, Dan Lambert. C’est sûr qu’on veut que nos meilleurs joueurs soient nos meilleurs. Mais une chose est certaine: Oshawa a une très bonne équipe et le match ne sera pas facile demain soir.»

Autre lent départ

Si Beausoleil souhaitait que ses joueurs amorcent le match avec plus de vitalité que samedi, contre Oshawa, son désir n’a pas été exaucé. Bien au contraire.

Après moins de sept minutes de jeu d’écoulées, l’Océanic avait été limité à deux tirs et avait concédé autant de buts.

Les Rockets n’ont eu besoin que de 52 secondes pour s’inscrire au tableau. Après avoir reçu une passe de Draisaitl, Merkley s’est faufilé entre Samuel Morin et Guillaume McSween avant de loger un revers dans la partie supérieure du filet.

Bowey a doublé l’avance moins de six minutes plus tard, grâce à un tir de la pointe gauche qui a dévié sur le défenseur rimouskois Jan Kostalek. Bowey et Merkley ont ensuite participé au premier but de Quinney, à 14:27.

L’Océanic a réagi 48 secondes plus tard grâce au premier du tournoi de Clapperton. Joly a ramené les siens dans le match en déjouant Jackson Whistle avec un peu plus de deux minutes à jouer à l’engagement.

Mais cette réplique de l’Océanic n’a eu aucune suite. Les Rockets ont plutôt ajouté trois buts sans riposte en période médiane, les deuxièmes du match de Quinney et de Merkley, et le premier de Draisaitl.

«Nous nous sommes sentis trop à l’aise avec l’avance de 3-0, a admis Quinney. Toutes les équipes ici savent comment gagner, et nous devons apprendre à maintenir la cadence, car elles peuvent revenir dans le match si nous cessons de patiner.»

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