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Une bannière pour Patrick Roy au Colisée

QUÉBEC – Après avoir accumulé honneurs individuels et championnats de toutes sortes, Patrick Roy collectionne maintenant les bannières!

Après les retraits de son chandail par l’Avalanche du Colorado, le 28 octobre 2003 et par le Canadien de Montréal, le 22 novembre 2008, ce fut au tour des Remparts de Québec de broder son nom sur un beau grand morceau de tissu.

Lors d’une cérémonie d’une quinzaine de minutes tenue avant la rencontre de mardi entre les Rockets de Kelowna et les Generals d’Oshawa, dans le cadre du tournoi de la Coupe Memorial, les Remparts ont hissé une bannière au nom de Roy dans les hauteurs du Colisée.

La bannière rouge et noire, décorée du logo des Remparts et relatant les années du passage de Roy avec l’équipe, est allée joindre celles de Jean Béliveau, Guy Lafleur, Jean-Claude Tremblay, Marc Tardif, Peter Stastny et Michel Goulet, entre autres. Elle sera éventuellement hissée dans les hauteurs du Centre Vidéotron.

En présence de tous les joueurs de l’édition actuelle des Remparts, Roy s’est aussi vu remettre un tableau de l’artiste Denis Jacques. S’y trouvent son visage, ceux de Lafleur et de Béliveau, et en mortaise, une image du Colisée avant l’agrandissement.

Après une présentation vidéo relatant ses plus grands moments de joueur et d’entraîneur, Roy a foulé le tapis rouge étendu à l’extrémité sud de la patinoire, sous les applaudissements nourris de la foule. L’enfant-chéri était de retour dans son patelin.

Roy a passé dix ans avec les Remparts, de 2003 à 2013, tous à titre de directeur général. À compter de sa troisième saison, il a ajouté la fonction d’entraîneur-chef de l’équipe. Dès sa première campagne derrière le banc, en 2005-2006, il a soulevé la coupe Memorial.

Pendant son séjour de huit ans comme entraîneur, il a accumulé 348 victoires, ce qui lui confère le 11e rang dans l’histoire de la LHJMQ.

Arborant une barbe grisonnante et d’allure svelte, Roy s’est dit touché par le geste de l’organisation.

«Ce furent des années extraordinaires pour moi. Ça été un tremplin pour me permettre de vivre une nouvelle expérience, qui m’a excessivement bien préparé. J’ai eu des partenaires extraordinaires, Jacques Tanguay notamment, qui m’a soutenu jusqu’au moment où j’ai quitté l’organisation.»

Roy a toutefois évité les comparaisons avec le retrait de son chandail par le Canadien il y a six ans et demi. Au passage, il a rappelé qu’il avait pratiqué ce sport par amour, d’abord et avant tout.

«Je n’ai jamais joué au hockey dans le but de voir mon chandail retiré un jour. J’ai joué au hockey parce que j’étais passionné. La passion, c’est ce qui m’a probablement amené à connaître la carrière que j’ai connue. En même temps, la passion pour moi, ça se passe beaucoup plus au jour le jour, et non en pensant à ce qui va arriver à la fin de ma carrière, si on va retirer mon chandail ou si je serai intronisé au Temple de la renommée. Ce sont des honneurs que j’apprécie énormément et ce sont des gestes qui viennent me chercher.»

La cérémonie cadrait également bien avec la dernière activité sportive à meubler la glace du Colisée, et Roy a fait rire le groupe de journalistes lorsqu’il a été invité à décrire les grandes qualités de l’historique édifice.

«Ce que j’aimais beaucoup, c’était l’air climatisé qu’il y avait dans le Colisée! Ça rendait la glace extraordinaire!, a-t-il d’abord lancé.

«Non, c’était l’ambiance. On avait l’impression que les gens étaient au-dessus de la glace. Je pense que c’est l’aspect qu’on aime tous en tant que joueur de hockey. D’avoir la chance de jouer dans un édifice où il y a de l’ambiance, où les gens sont proches de la glace. Ça peut même paraître intimidant par moment. Pour moi, ça m’a permis de vivre de beaux moments dans ma carrière.»

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