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L'Impact vise une 2e victoire à l'étranger

MONTRÉAL – Il y a belle lurette que les joueurs de l’Impact de Montréal n’ont pu dire qu’ils avaient hâte de disputer un match à l’étranger dans ces circonstances.

Mais à la suite de leur première victoire à l’étranger depuis septembre 2013, un gain de 2-1 le week-end dernier à Columbus, la perspective de jouer sur le terrain adverse est moins pénible.

Et le prochain arrêt est prévu au Yankee Stadium, non seulement le domicile de la plus célèbre équipe de baseball, mais également du club d’expansion de la Major League Soccer l’expansion, le New York City. L’Impact y affronte le City samedi soir.

«Je suis impatient d’y être, c’est certain, a confié le milieu de terrain Calum Mallace. C’est une autre mention à ajouter à son cv, celui d’avoir joué dans un stade historique.

«Autre point positif, c’est qu’ils en ont arraché à la maison cette année. Nous allons donc chercher à en tirer avantage.»

L’Impact (4-4-2) se rend à New York alors qu’il connaît une bonne séquence, avec quatre victoires en cinq matchs.

Mais le City (2-7-5), animé par le vétéran joueur vedette espagnol David Villa, a retrouvé des couleurs après avoir mérité sa première victoire de l’histoire à l’étranger, le 6 juin, à Philadelphie, mettant fin à une séquence infructueuse de 11 matchs.

L’entraîneur new-yorkais Jason Kreis estime que la victoire à Philadephie a enlevé un poids énorme sur les épaules de son équipe.

«Un tel résultat peut nous libérer de la pression et nous permettre de travailler dans le bon sens, a déclaré Kreis sur le site de l’équipe. Ça signifie que nous pouvons avoir confiance et être positif jusqu’à samedi.»

Les joueurs de l’Impact pouvaient également se sentir comme s’ils avaient le poids de King Kong sur les épaules avant de mettre fin à leur séquence de 25 matchs sans victoire à l’étranger.

Mais ils ne peuvent rien prendre pour acquis. Leur fiche sur le terrain adverse n’est que de 1-1-3 et les buts de Maxim Tissot et Andres Romero étaient leurs premiers loin de Montréal cette saison.

«Nous avons eu de la difficulté à l’étranger depuis l’an dernier. C’est plaisant de tourner la page, a dit Mallace. Nous avons quelques autres matchs à l’étranger prochainement. Nous espérons que nous pourrons en finir avec ce blocage mental et récolter quelques points.»

New York a gagné son premier match au Yankee Stadium, 2-0 contre la Nouvelle-Angleterre le 15 mars, et n’a pas savouré la victoire depuis à domicile, soit un palmarès de 1-3-3.

L’Impact s’est mis à gagner malgré une série de blessures qui, à un certain moment, l’a privé de huit joueurs dans la formation. Présentement, le club doit se passer du défenseur camerounais Amroise Oyongo et Maxim Tissot, sélectionnés par leur équipe nationale. Et le milieu de terrain Marco Donadel est suspendu pour avoir reçu un cinquième carton jaune.

Des vétérans comme le gardien Evan Bush, le défenseur central Laurent Ciman et les attaquants Romero et Ignacio Piatti se sont levés. Wandrille Lefevre s’est montré solide à ses deux départs d’affilée en défense.

«Nous voulons continuer à construire, a souligné l’entraîneur de l’Impact, Frank Klopas. Le match à Columbus est chose du passé et le New York City est un un club de qualité.

«C’est une équipe d’expansion mais elle mise sur des joueurs de talent. Nous ne les sous-estimons pas.»

L’Impact rattrape le terrain perdu après le report de quelques matchs après son parcours jusqu’en finale de la Ligue des champions de la CONCACAF en mars et avril. Le club n’accuse qu’un point de recul derrière Philadelphie mais a six matchs de plus à disputer. Il est à deux points de Columbus avec quatre matchs en main.

L’Impact présente une fiche de 4-2-0 en MLS depuis qu’il a perdu aux dépens de Club America en finale le 29 avril.

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