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Quenneville parmi les grands entraîneurs

Chicago Blackhawks’ head coach Joel Quenneville hoists the Stanley Cup after defeating the Tampa Bay Lightning in Game 6 of the NHL hockey Stanley Cup Final series on Wednesday, June 10, 2015, in Chicago. The Blackhawks defeated the Lightning 2-0 to win the series 4-2. (AP Photo/Nam Y. Huh) Photo: Nam Y. Huh/The Associated Press

CHICAGO – Joel Quenneville n’est pas le plus flamboyant et il ne provoque pas le même battage qu’un entraîneur comme Mike Babcock. Mais peut-être devrait-on s’y intéresser davantage.

Après avoir savouré trois conquêtes de la Coupe Stanley en six ans à la barre des Blackhawks de Chicago, Quenneville est en voie de se forger un des plus beaux palmarès d’entraîneur dans l’histoire de la LNH.

Son nom trône déjà dans le livre des records en compagnie de ceux des Scotty Bowman, Al Arbour et Jack Adams.

Bowman, qui oeuvre chez les Blackhawks, lui a rendu hommage lundi soir en lui attribuant une grande partie des succès de l’équipe. Selon lui, Quenneville a énormément appris de ses expériences antérieures chez les Blues de St.Louis et l’Avalanche du Colorado.

«Vous devriez être meilleur dans votre emploi à tous les jours, avait mentionné Quenneville, dimanche. Vous apprenez, vous vivez des situations différentes. Vous connaissez mieux les joueurs, la ligue, vos adversaires même. J’estime que vous devez évoluer au même rythme que le sport.»

Quenneville n’est pas nécessairement un tyran ou un motivateur, mais il privilégie un style hybride tout en étant doté d’un bon jugement qui lui permet d’adapter ses stratégies à toutes les situations.

Les joueurs des Blackhawks ont maintes fois soulevé qu’ils étaient meilleurs à mesure que les séries progressaient. Quenneville est la principale explication.

«Joel a fait du travail colossal pour bien jauger où nous étions rendus dans notre cheminement, tout au long des séries. Il a bien identifié nos besoins et il a apporté des changements judicieux en ce qui a trait aux jumelages de trios ou leur composition, a élaboré le capitaine Jonathan Toews. Il a cette capacité à bien cerner les aspects qui vont nous permettre d’être plus forts dans les derniers matchs d’une série.»

Quenneville a mené les Blues à sept participations d’affilée aux séries, atteignant la finale de l’Ouest à une seule reprise. Il n’a remporté que deux séries en trois saisons à la barre de l’Avalanche, mais la magie a opéré avec les Toews, Patrick Kane, Duncan Keith et Brent Seabrook dès que Dale Tallon l’a engagé à Chicago.

Les trois conquêtes ont été obtenues avec le soutien de cinq adjoints différents. Sept joueurs recevront sous peu leur troisième bague de championnat. Il y a donc eu plusieurs changements de joueurs autour du noyau très dur.

Mais Quenneville soutient qu’il a conservé la même approche depuis le début de sa carrière.

«L’équipe, c’est tout ce qui compte, l’imputabilité, a indiqué l’homme natif de Windsor, en Ontario. Beaucoup de facteurs entrent en ligne. Pour moi, tout tourne autour du groupe. Ce n’est jamais moi le centre d’attraction. J’essaie de maximiser le potentiel de tout le monde. C’est l’équipe en premier, et tout doit s’imbriquer.»

La carrière de Quenneville est loin d’être terminée, mais il devrait avoir sa place au Temple de la renommée dès qu’il décidera d’arrêter.

Il est actuellement troisième au chapitre des victoires en saison régulière et en séries, derrière Bowman et Arbour, et il n’est qu’un des 11 entraîneurs de l’histoire de la ligue qui a au moins trois conquêtes de la coupe à son dossier.

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