Soutenez

CH: Byron n'est pas aussi petit qu'on le dit

Boston Bruins Zdeno Chara, left, checks Calgary Flames Paul Byron during first period NHL hockey action in Calgary, Monday, Feb. 16, 2015. No one thought the Boston Bruins and Los Angeles Kings, the defending Presidents' Trophy and Stanley Cup winners, would miss the playoffs last season. THE CANADIAN PRESS/Jeff McIntosh Photo: Jeff McInstosh / La Presse Canadienne

BROSSARD, Qc – Paul Byron ne souffre d’aucun complexe d’infériorité, mais le nouvel attaquant de petite taille du Canadien tient à rectifier les faits. Il est plus grand que cinq pieds sept pouces et plus lourd que 153 livres.

«Je ne sais pas d’où le 5’7 » et le 153 livres viennent. Ça doit remonter à mon année de repêchage, à l’âge de 17 ans, a-t-il lancé en entrevue, vendredi. Je m’approche davantage des cinq pieds neuf pouces et 170 livres. Je demande à chaque année à ce qu’on fasse la correction.

«À mon arrivée chez les Flames de Calgary, j’ai lu quelque part qu’on me listait à cinq pieds 10 pouces et 180 livres. Ce qui était quelque peu forcer la note», a renchéri Byron avec le sourire.

En personne, le patineur natif d’Ottawa âgé de 26 ans paraît effectivement plus costaud que l’indiquent les renseignements associés à sa fiche. Sur patins, il est à peu près de la même grandeur que le vétéran québécois Torrey Mitchell, qui est listé à cinq pieds 11 pouces.

Peu importe la taille, Byron ne recule devant personne et il met beaucoup de coeur à l’ouvrage sur la glace. Il accepte volontiers les comparaisons avec son nouveau coéquipier Brendan Gallagher, un autre joueur de petite taille qui ne craint rien.

«Il est comme moi un joueur talentueux et fougueux. Nous préconisons un style très semblable.»

La saison dernière, l’entraîneur des Flames Bob Hartley l’a utilisé dans toutes les situations et au sein de plusieurs trios.

«Je peux tout faire. J’ai de la vitesse et je suis énergique, s’est-il décrit. Je possède des aptitudes à l’attaque et je peux m’acquitter de tâches en défense. La saison dernière, j’ai surtout joué sur le quatrième trio mais aussi par moments sur le deuxième trio.»

En santé

Byron s’est fait rassurant quant à son état de santé, assurant qu’il avait récupéré d’opérations pour une hernie sportive et à un poignet subies au cours des derniers mois. Hartley a laissé entendre que c’était parce qu’il est amoché physiquement qu’on l’a exposé au ballottage.

«Les Flames voulaient garder tous leurs joueurs et on a essayé d’utiliser mes blessures pour me faire passer au ballottage. Je n’ai pas commencé le camp en raison de l’opération au poignet. J’ai par la suite eu des problèmes à l’aine, mais tout est rentré dans l’ordre. Je dois recevoir des traitements préventifs à l’aine, c’est tout.»

L’entraîneur Michel Therrien a indiqué que Byron verrait de l’action d’ici la conclusion du périple de l’équipe.

«Nous allons apprendre à le connaître, mais j’ai entendu de bons commentaires sur lui. C’est un joueur énergique qui crée des chances de marquer en raison de sa rapidité. C’est un travailleur acharné, apprécié de ses coéquipiers et de ses entraîneurs. Nous sommes très contents de l’avoir avec nous.»

Therrien a admis avoir contacté Hartley après que le Canadien eût acquis ses services.

«Il (Hartley) l’a beaucoup apprécié», a-t-il résumé.

En 57 matchs la saison dernière, Byron a réussi six buts et il a totalisé 19 points. En 47 rencontres la saison précédente, il avait marqué sept filets et amassé 21 points.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.